Société

Fête du travail et des travailleurs : Le dialogue social, une priorité en milieu de travail

Les Burundais ont célébré la fête du travail et des travailleurs lundi le 1er mai 2023. Dans les différents discours prononcés par les officiels, les employeurs ont été recommandés mieux s’entendre avec leurs employés. Les travailleurs sont une pierre angulaire pour le développement des entreprises. Cela grâce au dialogue social en milieu de travail

Les travailleurs des différentes structures ont défilé devant le chef de l’Etat en province de Bururi.

Le Burundi s’est joint aux autres pays du monde entier pour célébrer la journée internationale du travail et des travailleurs lundi le 1er mai 2023. Une occasion pour les travailleurs d’évaluer les avancées enregistrées et les défis à relever en milieu de travail. Accompagnées par les chefs des syndicats des travailleurs et des employeurs, différentes autorités se sont rendues dans les provinces du Burundi à l’occasion de ladite journée. Le Président de la République était avec la population au chef-lieu de la province de Bururi. Il a demandé aux employeurs de mieux traiter leurs employés, car ces derniers contribuent énormément au développement des entreprises. Bien que les employeurs disposent du capital financier, les travailleurs contribuent en mettant à disposition leurs forces.

Pour le chef de l’Etat, l’amour de la patrie prime sur tout. Après quoi, chaque Burundais doit s’atteler au travail. « Nous devons travailler tous sans relâcher », indique-t-il. Certes, les employés travaillent normalement huit heures par jour, mais le chef de l’Etat estime que cela ne suffit pas. Un employé doit également travailler même à la maison. Personne ne peut manquer quoi faire à son domicile. Il n’a pas oublié de faire un clin d’oïl aux employeurs. Il leur a demandé de collaborer avec leurs employés. Ces derniers ont sûrement des conseils à prodiguer aux employeurs pour le développement des entreprises dans lesquelles ils sont affectés. Le chef de l’Etat conseille les employeurs : « Ne prenez pas les travailleurs pour ‘’des moins-que-rien ‘’ (abakinagizwa), plutôt considérez-les comme des collègues. »

Le gel des annales, un défi auquel font face les travailleurs

Pour Célestin Nsavyimana, président de la Confédération des Syndicats du Burundi (Cosybu), il faut que le dialogue social soit une priorité en milieu de travail pour éviter les conflits éventuels. Il a demandé aux employeurs de ne pas s’ingérer dans l’organisation des syndicats, car ces derniers visent à promouvoir les intérêts des travailleurs. A ne pas s’y méprendre, M. Nsavyimana prône la liberté syndicale. Même si la Cosybu salue les avancées déjà enregistrées,  notamment la mise en œuvre de la politique salariale, il y a encore du pain sur la planche. Par exemple, M. Nsavyimana a rappelé qu’il y a de cela sept ans que les annales des travailleurs des institutions parapubliques ont été gelées. Il demande que ce problème soit résolu dans les meilleurs délais. M. Nsavyimana a dénoncé aussi la mesure interdisant la retenue à la source des cotisations des syndicalistes.

Pour bien clôturer les cérémonies marquant la célébration de la journée internationale  du travail et des travailleurs,  le Président de la République a récompensé les 18 meilleurs employés de l’année choisis dans tout le pays.  Parmi eux figurent un élève qui a eu beaucoup de points dans le concours national de 9ème année, le directeur général de la Regideso, le directeur de l’Hôpital Militaire de Kamenge, la société Jessy Business Company (JBC) qui produit le sel de cuisine. Le chef de l’Etat a primé également l’administrateur de la commune Mukike pour avoir développé l’agriculture, une entreprise qui produit des craies scolaires, etc.

Mots-clés :
A propos de l'auteur

Gilbert Nkurunziza.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.



éditorial

Sans transparence, pas de confiance

Sans transparence, pas de confiance

Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 657

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook


  • éditorial

    Sans transparence, pas de confiance

    Sans transparence, pas de confiance

    Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »
  • Journal n° 657

  • Dossiers Pédagogiques