Editorial

Gardons un œil vigilant sur le lac Tanganyika

Le lac Tanganyika est l’un des points chauds reconnu internationalement pour être un haut lieu mondial de la diversité biologique, représentant quelques-uns des écosystèmes aquatiques les plus variés au monde. Il est l’un des lacs les plus riches avec plus de 1500 espèces floristiques et faunistiques dont plus de 300 espèces de poissons.

Bella Sonia Ndamiye, rédactrice en chef

Malgré sa riche biodiversité, le lac Tanganyika subit continuellement une dégradation dont l’une des principales causes est la pollution. Celle-ci constitue une menace périlleuse contre certaines espèces. Il s’agit notamment de la pollution physique due à l’érosion des bassins versants, de la pollution chimique due aux eaux usées, résiduelles  et aux produits chimiques en provenance des industries.

Alors que le lac est un grand stock d’eau douce d’une transparence légendaire (du moins là où il est moins pollué), il était recouvert d’une autre robe de couleur verte lundi le 10 septembre 2018. Un phénomène incroyable au Burundi, mais qui a semé la panique chez nos compatriotes. Pour certains c’était une malédiction causée par  la pollution, pour  d’autres c’était la présence du gaz méthane comme c’est le cas dans le lac Kivu.

Des experts en eau et environnement tranquillisent que la coloration verte des eaux du lac Tanganyika est un phénomène naturel. Tant mieux ! Cela étant, la pollution du lac Tanganyika reste toujours inquiétante. Il faut garder un œil vigilant sur les changements susceptibles de se produire dans le lac ; d’où la mise en œuvre d’une stratégie pour limiter sa pollution est d’une grande nécessité pour la sauvegarde des écosystèmes aquatiques de ce lac.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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