Environnement

 Gatumba : Les victimes des inondations dans une désolation inouïe

Les victimes des inondations de la zone de Gatumba sont toujours dans une désolation inouïe. Certains quartiers de cette zone sont envahis par les eaux de la rivière Rusizi couplées avec la montée des eaux du lac Tanganyika. Les infrastructures sont sous les eaux. Les habitants dorment à la belle étoile. Il n’y a plus de toilettes. Ils craignent d’attraper les maladies des mains sales. Ils demandent la protection des rives de la rivière Rusizi par la construction des digues 

Les victimes des inondations de la zone de Gatumba sont toujours dans une désolation inouïe. Certains quartiers de cette zone sont envahis par les eaux de la rivière Rusizi couplées avec la montée des eaux du lac Tanganyika. Les infrastructures sont sous les eaux.

Dans une visite effectuée par un reporter de Burundi Eco jeudi le 11 mai 2023 à la Gatumba située dans la commune Mutimbuzi de la province Bujumbura, il a été constaté que les habitants de la zone Gatumba sont dans une désolation inouïe suite au débordement des eaux de la rivière Rusizi.

Une partie non négligeable de cette zone a été envahie par les eaux de la rivière Rusizi.  Les maisons sont sous les eaux de ladite rivière.  La plupart d’entre elles se sont déjà effondrées. Les habitants sont dans un calvaire inouï. Ils n’ont pas où loger. S’ils trouvent de quoi cuire, ils s’installent tout autour de la RN4. Même leurs animaux domestiques errent tout autour de ladite route.

La plupart de leurs activités sont à l’arrêt. Seulement, certains s’arrangent pour exercer le petit commerce tout autour de la RN4. Il n’y a pas de toilettes. «Nous nous soulageons dans les eaux. Même les femmes, car il n’y a pas d’autres choix», précisent les victimes.

Ils ajoutent que certains dorment à la belle étoile sous le froid et les piqûres des moustiques.

Se déplacer est un casse-tête pour eux. Ils se déplacent à bord des pirogues. Les victimes de ces inondations font savoir qu’ils paient un montant estimé à 1000 FBu ou 5000 FBu pour se déplacer. Cela dépend de la distance à parcourir, expliquent-ils.

Certains élèves ne vaquent plus à leurs activités, car les écoles telles que Mushasha I et II sont assiégées par les eaux.

La construction des digues de protection, un remède

Les victimes de ces inondations craignent d’attraper les maladies des mains sales. Ils demandent au gouvernement de construire des digues de protection sur les rives de la rivière Rusizi. De plus, le curage de son lit est une urgence, car il est plein d’alluvions charriées par les eaux de pluie.

Anicet Nibaruta, directeur général de la protection civile et président de la plateforme nationale pour la réduction des risques de catastrophes fait savoir que le gouvernement en collaboration avec ses partenaires a commencé la délocalisation vers le site Sobel situé à Maramvy et l’Etat va leur accorder des vivres et d’autres matériels dont ils ont besoin.

Au mois d’avril, il a fait savoir que 380 ménages de sinistrés recevront chacun une somme de 525 mille BIF pour leur permettre d’aller chercher des maisons à louer ailleurs pour 3 mois.

Avec la saison sèche qui s’annonce,  Nibaruta a fait remarquer que cela facilitera les travaux de construction d’une digue de protection  le long de la rivière Rusizi. « L’eau aura reculé et pour la digue, le PNUD a promis de s’occuper de ces travaux. Ce sera une digue de 2 km de part et d’autre de cette rivière avec une hauteur de 2 m et une largeur de 6 m. Les habitants de Kinyinya à Gatumba et Kigaramango seront protégés », explique- t- il.

Et de conclure que  les quartiers qui posent encore problème sont ceux de Mushasha I et Mushasha II où les inondations sont causées par la montée des eaux du lac Tanganyika. Si l’eau ne recule pas, il estime que les habitants de ces quartiers seront installés dans des sites de déplacés.

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A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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