Développement

Harmonisation des normes de qualité en Afrique : Une nécessité pour faciliter les échanges commerciaux

L’organisation africaine de normalisation (ARSO) demande à tous les pays africains de développer les mêmes normes de qualité. L’objectif est de faciliter les échanges commerciaux dans les pays membres de l’ARSO

Dr Hermogène Nsengimana, secrétaire général de l’organisation africaine de normalisation (ARSO) : «Il faut appliquer les mêmes normes de qualité dans tous les pays africains»

Il faut appliquer les mêmes normes de la qualité dans tous les pays africains, a indiqué Dr Hermogène  Nsengimana, secrétaire général de l’organisation africaine de normalisation (ARSO). C’était dans un atelier de sensibilisation sur les normes de l’ARSO organisé le 17 mai 2023.

Selon lui, si chaque pays applique ses propres normes, il lui sera difficile d’accéder aux marchés régionaux et internationaux, explique- t- il.

Par contre, l’utilisation des mêmes normes permet aux opérateurs burundais de vendre leurs produits en Egypte, en Afrique du Sud, etc. Il n’y a pas d’autres tests exigés pour s’assurer de la qualité des produits, éclaircit-il.

Nsengimana indique que les décideurs et les institutions de la promotion de la qualité doivent déployer beaucoup d’efforts pour arriver à l’application des mêmes normes dans tous les 55 pays africains, estime- t-il.

Et  Nsengimana de faire remarquer que c’est dans ce sens que les sociétés en particulier et les pays en général vont se développer. Il rappelle que l’idée de développer les mêmes normes de qualite remonte à la création de la ZLECAF. C’était dans l’objectif d’enlever les barrières qui peuvent constituer un handicap à la circulation des biens et des services.

Le BBN salue la vision de l’ARSO

Severin Sindayikengera, directeur général du Bureau Burundais de Normalisation et de contrôle de Qualité (BBN) salue la vision de l’ARSO.  Selon lui, c’est  dans l’optique de promouvoir la qualité  dans les pays africains et de faciliter les échanges commerciaux.  Il affirme que le Burundi va en tirer profit. Il a précisé que le Burundi s’active pour permettre aux opérateurs économiques nationaux d’accéder aux marchés régionaux et internationaux.

Déjà, le BBN est à l’œuvre pour se doter de l’ISO 9001 qui se charge du management de la qualité en général, de l’ISO 17021 chargé de l’inspection des sociétés et des produits, de l’ISO 17025 qui s’occupe de l’accréditation des laboratoires, etc. Cela permettra aux opérateurs économiques de vendre leurs produits et services à l’étranger, laisse entendre Sindayigaya.

A cette occasion, il rappelle que la promotion de la qualité concerne aussi ceux qui utilisent encore les emballages de récupération. Il fait savoir que les bouteilles de récupération sont souvent sales. Ce qui affecte les produits emballés et expose les consommateurs aux différentes maladies. Et de demander à l’administration de s’impliquer dans le retrait effectif des bouteilles de récupération du marché.

Séverin Sindayikengera regrette qu’il s’observe toujours sur le marché des produits alimentaires non certifiés par le BBN. Selon lui, certaines usines de transformation trichent en mettant le label de BBN sur leurs produits sans être passé par cette institution de contrôle de la qualité pour certification.

Il déplore que des usines de transformation cherchent à gagner de l’argent sans toutefois protéger la vie de la population.

Le directeur général du BBN exhorte les consommateurs à être prudents et à s’assurer que les produits alimentaires sont de bonne qualité avant de les consommer. « Il faut que le consommateur informe les autorités chaque fois qu’il trouve des produits douteux ou de mauvaise qualité sur le marché ».

Notons que le Burundi via le BBN est membre de l’ARSO  depuis 2022.

 

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A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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