Commerce

Hausse des prix des denrées alimentaires : Les consommateurs ne voient pas à quel saint se vouer

L’augmentation des prix des denrées alimentaires inquiète les consommateurs. Cela s’observe au moment où l’Etat a pris ces derniers jours la mesure d’autoriser l’importation des grains, de la farine de maïs, du sucre et du ciment pour atténuer le choc

Les consommateurs se lamentent du fait que les prix des denrées alimentaires ne cessent d’augmenter.

 

Les consommateurs se lamentent du fait que les prix des denrées alimentaires ne cessent d’augmenter. Dans une visite effectuée par un reporter de Burundi Eco lundi le 10 octobre 2022 dans différents quartiers de la municipalité de Bujumbura, un kg de riz local s’achète à 3200 FBu chez le détaillant, un kg de maïs à 1850 FBu, un kg de farine de maïs à 2200 FBu, un kg de farine dite Kawunga à 2900 FBu, un kg de haricot «Kinure» à 2000 FBu et un kg de haricot «Kirundo» à 1800 FBu.

Les consommateurs s’inquiètent de cette hausse criante des prix des produits de première nécessité, car ils indiquent que cela constitue un indicateur de taille qui montre que le coût de la vie devient de plus en plus cher.  «L’autorité qui a prédit que séjourner dans la ville de Bujumbura n’est pas réservé à n’importe qui n’a pas menti», confie un des habitants de la zone Buyenzi.  A titre illustratif, il explique qu’un ménage composé de 7 personnes a au moins besoin de 35 kg de riz, 35 kg de haricot et 35 kg de farine de maïs pour pouvoir tromper la faim. Au regard de ces prix, cela nécessite un montant de plus de 240 000 FBu par mois pour les seuls trois produits.  

Avec le niveau bas des salaires d’aujourd’hui,  les consommateurs  ne voient pas à quel saint se vouer, car cette hausse des prix des denrées alimentaires s’observe au moment où le gouvernement a pris  ces derniers jours la mesure d’autoriser l’importation de certains produits qui sont entre autres les grains, la farine de maïs, le sucre et le ciment dans l’objectif d’atténuer le choc.  Pourtant, selon ces derniers, les effets de cette mesure restent encore impalpables.

Les prix des produits alimentaires

Produits

Prix par kg chez le détaillant

Riz

3200 FBu

Maïs

1850 FBu

Farine de maïs

2200 FBu

Farine de maïs (Kawunga) 

2900 FBu

Haricot (Kirundo)

1800 FBu

Haricot (Kinure)

2000 FBu

Haricot (Jaune)

2800 FBu

Haricot (Muhoro)

2500 FBu

La hausse des prix des denrées alimentaires s’empire

Noël Nkurunziza, secrétaire général de l’Association Burundaise des Consommateurs (ABUCO)  abonde dans le même sens.  «La situation de la hausse des prix des produits de première nécessité s’empire», laisse entendre ce fervent défenseur des droits des consommateurs.   

Le porte-parole du ministère en charge du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme Onésime Niyukuri  affirme aussi que les prix des produits de première nécessité vont crescendo. C’est pour cela que le ministère en charge du commerce  en collaboration avec le ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage a sorti mercredi le 7 septembre 2022 un communiqué relatif à l’importation des grains, de la farine de maïs, du sucre et du ciment pour atténuer le choc. Selon lui, cette mesure fait suite aux recommandations des conseils des ministres du 29 juin au 3 août 2022. Malgré cette mesure, il précise qu’il est très tôt pour que ses effets  sur les prix de ces produits soient visibles. 

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A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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