Santé

Introduction du vaccin contre la Covid-19 : rien ne presse !

Parmi les questions qui ont été posées au Président de la République pendant l’émission publique du 30 décembre 2020, il y a celle de savoir si le gouvernement acceptera l’introduction du vaccin contre la Covid-19 dans notre pays. Le chef de l’Etat appelle plutôt au renforcement des mesures de prévention et promet que le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour protéger la population

Pour le chef de l’Etat, le premier vaccin on en a déjà un. C’est le respect des mesures barrières. Le vaccin primordial est celui initié par le gouvernement pour faire respecter les mesures barrières via le projet « Ndakira, Sinandura kandi sinandukiza».Il explique que le gouvernement a déjà beaucoup investi dans ce projet pour que plus de 87mille personnes soient testées. « Le vaccin est très cher. Je pense que le Burundi n’est pas plus vulnérable de façon qu’on soit trop hâtive à introduire des campagnes de vaccination. Nous verrons comment évolue la situation », indique le président. Il mentionne que les Burundais ont le privilège de se soigner et de guérir.

Une probable solidarité

Ailleurs dans le monde, de nombreux pays ont également pris une option auprès de différents laboratoires.

Le premier vaccin on en a déjà un. C’est le respect des mesures barrières. Le vaccin primordial est celui initié par le gouvernement pour faire respecter les mesures barrières via le projet « Ndakira,Sinandura kandi Sinandukiza».

Selon le décompte du Duke Global Health Innovation Center, l’Inde devance l’Union Européenne et les Etats-Unis au classement des plus gros acheteurs avec 1,6 milliard de doses commandées.

L’OMS et Alliance pour les vaccins(Gavi) ont annoncé vendredi le 18 décembre 2020, qu’elles prévoyaient envoyer les premières fioles des vaccins anti-Covid 19 au premier trimestre 2021 aux pays défavorisés. Cela se ferait selon le mécanisme Covax (Covid-19 vaccine Global Access, accès mondial au vaccin contre la Covid-19). Cette annonce intervient alors que plusieurs pays ont lancé en grande pompe ces derniers jours leur programme de vaccination contre le Coronavirus, comme les Etats –Unis et le Royaume –Uni.

Il a d’abord pris la forme d’un communiqué des laboratoires Pfizer et BioNTech, le 9 novembre, annonçant une efficacité de 90% pour leur candidat vaccin contre la Covid. Une vague d’enthousiasme a alors parcouru la planète, affolant les bourses et suscitant les commentaires les plus optimistes. Puis, le 16 novembre, la biotech  américaine Moderna a indiqué que son vaccin était efficace à 94,5%.

Les deux vaccins particuliers qu’on appelle des ARN messagers c’est-à-dire que contrairement à d’autres vaccins plus classiques où on prend un virus ou une bactérie et on diminue leur capacité de nuisance si on l’injecte par petite dose dans l’organisme, pour le vaccin contre la Covid-19, on va prendre le code génétique du SARS-Cov-2.

Ce code génétique est l’ARN injecté dans la personne vaccinée et l’organisme va fabriquer des parties non violentes du virus qui vont permettre au système immunitaire de développer une réponse immunitaire, en particulier des anticorps. Donc on n’injecte pas le virus, on injecte une partie du code génétique du virus.

Dans beaucoup de pays africains, on tente d’abord d’identifier les populations prioritaires, en l’occurrence les personnes vulnérables et le personnel soignant. Certains pays comme le Ghana, la Sierra Leone et le Rwanda y travaillent déjà. Ils ont signé un partenariat avec le géant américain Oracle qui leur fournit, clé en main et gratuitement, un système de digitalisation du dossier médical de leur population.

A propos de l'auteur

Dona Fabiola Ruzagiriza.

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Sans transparence, pas de confiance

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Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »

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