Editorial

La filière huile de palme, une source de richesses

La filière huile de palme est très renommée dans sa qualité de créateur d’emplois. Depuis l’importation des graines, la préparation des pépinières, la plantation des palmeraies, la récolte des noix de palme, la transformation et la commercialisation de l’huile de palme, elle procure beaucoup d’emplois à des milliers de personnes.

Mélance Maniragaba, journaliste

En plus, elle améliore les conditions de vie des ménages via les revenus.

L’autre face de la filière huile de palme qui d’ailleurs n’est pas caché est sa capacité de procurer les devises. Les uns considèrent le café comme une grande source des devises. Les autres pensent à la culture du thé et aux minerais.

Pourtant, la filière huile de palme peut leur emboiter le pas. C’est au cas où l’exportation de l’huile de palme serait rentabilisée.

Malheureusement, celle-ci reste embryonnaire. L’exportation d’une petite quantité d’huile de palme qui est faite aujourd’hui reste informelle. Même l’unique unité d’extraction industrielle, huilerie SAVONOR s.a Rumonge, produit globalement pour la consommation locale. Comme cela, elle rejoint les unités d’extraction artisanale dont la production est entre 80 % et 90 % de toute la production d’huile de palme du pays. Malgré cela, de petites quantités d’huile de palme non estimées sont aussi consommées par la population des pays frontaliers, à savoir : la Tanzanie, le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC).

Cependant, on ne peut pas ne pas apprécier les efforts que l’Office de l’Huile de Palme (OHP) consent dans la culture du palmier à l’huile. Malgré le manque d’engrais chimiques pour fertiliser le sol, l’office s’active à remplacer les palmeraies de la variété naturelle dénommée « Dura » (moins productive) par une nouvelle variété plus rentable et plus productive appelée « Tenera ».

Que ces efforts ne se limitent pas au niveau de l’OHP. Il est vrai que la culture du palmier à huile peut être source de déforestation. Cela parce qu’avant de la pratiquer, il s’avère nécessaire de défricher les champs. Toutefois, la situation n’est pas alarmante au Burundi. Pour ce, il est le bienvenu celui qui veut investir dans la filière huile de palme. Elle est prometteuse en ce sens qu’elle procure des devises au pays.

A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

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Un commentaire
  • Ducreux Francis dit :

    Bonjour je souhaiterais avoir la liste des sociétés entreprises implantées au
    Burundi

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  • éditorial

    Sans transparence, pas de confiance

    Sans transparence, pas de confiance

    Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »
  • Journal n° 657

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