Gouvernance

« La population appelée à s’atteler aux travaux de développement »

Le développement du pays dépend de l’assiduité de sa population. L’Etat a, quant à lui, le devoir de mettre en place des conditions nécessaires pour l’épanouissement de tout un chacun dans son activité. C’est en général ce qui ressort de l’émission publique animée par les porte-paroles des différentes institutions publiques du pays. Burundi Eco vous fait part des points saillants des éléments de réponses aux questions posées

« Donner la parole à la population pour poser toutes les questions sur la vie du pays », tel est le but de l’émission publique animée trimestriellement par les différents porte-paroles des institutions publiques. Cette fois, c’est dans la province de Mwaro, à une soixantaine de kilomètres de Bujumbura où ces porte-paroles ont convergé pour répondre aux doléances des citoyens. Diverses questions ont été posées et des réponses adéquates ont été données.

De la sécurité à la bonne gouvernance en passant par le développement, les porte-paroles des institutions publiques ont informé la population sur tous les secteurs de la vie du pays.

La sécurité est en général bonne, mais quelques défaillances persistent 

Des forces de sécurité qui se méconduisent en commettant des forfaits dans les différents coins du pays, des holdups à la machette dans les quartiers de la capitale et des accidents de roulage occasionnant des pertes en vies humaines sont légion ces derniers temps. Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de la Sécurité Publique tranquillise : « Des comportements indignes des policiers ont été récemment signalés. Actuellement, des procès de flagrance ont été intentés à leur endroit pour qu’aucun autre élément de la police n’ose poser les mêmes actes » avant d’ajouter que des séances de renforcement des capacités en matière de la sécurité routière ont été organisées par ledit ministère sans oublier des mesures de lutter contre la fraude des permis de conduire, en vue de la réduction des accidents de la route. S’agissant de l’insécurité dans les quartiers sud de Bujumbura, Nkurikiye a indiqué que la présence de la police va être renforcée pour traquer ces malfaiteurs. Pour ce qui est des scouts Ougandais interdits de fouler le pied sur le territoire Burundais, le porte-parole de la police a précisé la raison qui a poussé les forces de sécurité à refouler ces scouts est qu’ils étaient accompagnés par des gens qui avaient plus de 10 armes blanches sur eux. Ce qui est contraire à la loi régissant l’entrée sur le sol Burundais.

Le financement du Plan National de Développement (PND), une contribution de plus pour la population ?

La récente déclaration du ministre de Finances, du Budget de la Coopération au Développement Economique, M. Domitien Ndihokubwayo sur la provenance du financement du PND n’a pas échappé aux journalistes qui ont voulu savoir si le financement de ce plan de développement ne serait pas une contribution de trop pour la population. Selon le porte-parole dudit ministère, le gouvernement compte mettre en place des plans quinquennaux faits de projets de développement afin d’accroître le rendement. « Les 20 mille milliards de FBu nécessaires pour la mise en œuvre du Plan National de Développement vont provenir des recettes et des revenus de la population qui augmenteront d’année en année quand les premiers projets auront été mis en œuvre » a-t-il souligné.

« Chassez les enfants de la rue, ils reviennent au galop »

Le problème des enfants de la rue a aussi fait objet de préoccupation. Plus d’un se demandent si le ministère en charge de la question de ces enfants ne serait pas incapable d’endiguer le phénomène de mendicité dans les rues des différentes villes du pays. Le porte-parole du ministère ayant les affaires sociales dans ses attributions a précisé que l’éradication de la mendicité doit être une affaire de tout le monde. Quant à son ministère, il a indiqué que plus de 400 enfants de la rue ont jusqu’ici été réintégrés. « Ils sont actuellement regroupés dans 17 associations qui s’occupent de leur encadrement dans leurs collines d’origine. Nous assurons le suivi régulier de ces enfants en leur fournissant tout le nécessaire pour qu’ils ne reviennent pas en ville », a-t-il ajouté.

Quant au déménagement des différentes institutions du pays dans la nouvelle capitale politique Gitega, Prosper Ntahorwamiye, porte-parole du gouvernement a indiqué que le déménagement se fait progressivement et nécessite des moyens. Des infrastructures sont en cours de construction pour faciliter l’installation de ces institutions et de leur personnel.

A propos de l'auteur

Bonaparte Sengabo.

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Sans transparence, pas de confiance

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