Médias

La pressothèque des PPB : Un centre de documentation ouvert au public

Depuis toujours, le besoin d’être informé a été au centre des préoccupations de l’homme. Pour des raisons diverses, chercheurs, étudiants, journalistes et particuliers, parcourent des kilomètres à la recherche d’un document utile pour leurs travaux de fin d’études ou pour améliorer leur niveau de savoir. Burundi Eco a visité la pressothèque de la Direction Générale des Publications de Presse Burundaise (PPB) pour en savoir plus.

Créée en 1978 en même temps que la Direction Générale des Publications de Presse Burundaise (PPB), la pressothèque (ou bibliothèque de presse) est un service d’appui aux organes de presse, aux lecteurs et aux chercheurs de tous les domaines. « Elle a pour mission principale de s’approvisionner en documents de presse, de les traiter, de bien les conserver et ainsi de les mettre à la disposition du public en général et des journalistes en particulier », nous explique Mme Claire Ndayishimiye, chef de la pressothèque.

Ce service est, selon toujours elle, un dépositaire du patrimoine culturel des publications de presse burundaise, car elle possède un véritable grenier de périodiques, de journaux et livres de presse pouvant servir de support à tout journaliste qui veut bien se positionner dans le métier.

«La pressothèque renferme d’importantes collections […] et des journaux d’avant, pendant et après l’indépendance».

La pressothèque, libre d’accès au grand public

« Avant elle était peu connue. Une grande partie de l’audience était composée de journalistes, mais maintenant nous avons beaucoup plus d’étudiants et autres chercheurs qui la fréquentent car elle regorge de divers documents qui touchent tous les domaines de la vie du pays », ajoute Mme Ndayishimiye. La pressothèque renferme d’importantes collections à l’exemple du Bulletin Officiel du Burundi (BOB) et des journaux d’avant, pendant et après l’indépendance.

Au-delà du soutien à la presse, la pressothèque un véritable centre de recherche.

Pour les ouvrages et les périodiques, la pressothèque reçoit sous forme de dons les discours et les textes d’importance nationale, mais il y a aussi d’autres qui sont reçus moyennant argent. Donc qui suppose l’achat des ouvrages à leurs auteurs.

Le fonds documentaire du Service Pressothèque est constitué par des périodiques nationaux publics, privés et des périodiques étrangers.

Les périodiques nationaux publics sont : Le Renouveau, Flash-info; ABP-Infos et autres.

Les périodiques privés sont Iwacu (papier et magazine) et Burundi Eco

Les périodiques étrangers sont représentés par Jeune Afrique, Paris-Match, le Nouvel Observateur et autres. A cela s’ajoutent aussi les ouvrages sur les sciences et la vie.

Sur les étagères, il y a également des ouvrages sur différents thèmes que ce soit l’économie, la politique, le droit et autres. Mais les plus importants restent les archives du Congo-Belge et du Rwanda-Urundi qui, selon le chef de la pressothèque, « restent un véritable centre d’information et de recherche sur l’histoire de la sous-région ».

Il faut signaler qu’avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication, il est nécessaire que les ouvrages de cette bibliothèque de presse soient mis en ligne. Dans la perspective de l’informatisation et de la numérisation de la pressothèque, la formation à l’informatique documentaire reste envisageable, particulièrement aux logiciels documentaires comme WINISIS et autres.

A propos de l'auteur

Bonaparte Sengabo.

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Sans transparence, pas de confiance

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