Le Burundi a reçu un prix de reconnaissance lundi le 6 mars 2023, attribué par le Plan d’urgence Présidentiel de lutte contre le Sida (PEPFAR), pour les résultats atteints de 95/95/95 concernant l’élimination du VIH/sida dans le pays. Néanmoins, la lutte contre ce fléau continue.
Le Burundi a fait des progrès dans l’atteinte des objectifs 90-90-90,c’est-à-dire que 89% des personnes vivant avec le VIH ont connu leur statut, 98% ont été mis sous traitement ARV et 90% des personnes traitées ne développent plus de charge virale.
« De 2012 à 2022, le taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant est passé de 10,08 à 4,62 et l’évolution de nouvelles infections a diminué de 3,115 à 2,304 »,lit-on dans le rapport annuel des activités de lutte contre le VIH/SIDA/IST.
Des efforts fournis
Le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) est un fléau reconnu dans différents pays du monde et a vu son apparition au Burundi depuis 1983. Pour le prévenir, on s’est notamment focalisé sur la prévention de la transmission du VIH par voie sexuelle, par voie sanguine et la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.
Le rapport de la Revue du Plan National de Lutte contre le Sida du 15 mars 2022, montre que le pays a fait des progrès dans l’atteinte des objectifs 90-90-90,c’est-à-dire que 89% des personnes vivant avec le VIH ont connu leur statut, 98% ont été mis sous traitement ARV et 90% des personnes traitées ne développent plus de charge virale.
Selon ce même rapport, certaines stratégies ont été mises en œuvre pour atteindre ces résultats entre autres : la décentralisation des services, la disposition du pays à appliquer les recommandations de l’OMS pour la prévention et le traitement du VIH, la participation des organisations associatives et communautaires à la sensibilisation des populations l’appui financier du Fonds Mondial et de PEPFAR et l’engagement des prestataires de santé et des agents de sante communautaires…
Que faire pour mettre fin à cette maladie ?
Malgré cette amélioration, le VIH persiste. Les Burundais ne doivent pas jeter l’éponge car, ce fléau n’est pas totalement éradiqué. D’autres moyens de prévention comme l’utilisation du préservatif, la prise en charge des infections sexuellement transmissibles (IST), le dépistage volontaire devraient être renforcés.
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