Commerce

Les prix de certains produits s’envolent sur le marché

Les prix de certains denrées alimentaires montent en flèche en mairie de Bujumbura. La pomme de terre se raréfie. Les prix des oignons montent jusqu’à 50%. Les consommateurs se disent inquiets de ces prix. Reportage  

Pour les oignons rouges ou blancs, le prix est passé de 1500 FBu à 2500 FBu en une semaine.

Nous sommes dans l’après de ce mercredi 03 mai 2023 au marché Bujumbura City Market dit Chez Sion. Dans l’espace où se vend les pommes de terre, pas de mouvements. Une seule catégorie de pomme de terre est disponible seulement (celui utilisé dans la cuisson des frites). « Vous n’en trouverez pas aucune autre », disent les vendeurs et les jeunes garçons portefaix qui se bousculent sur place pour trouver de quoi transporter. Encore plus, le prix d’un kilo de cette sorte disponible est monté d’environ 700 FBu. Le prix se négocie entre 1700 FBu et 2000 FBu selon la qualité au moment où il était à 1200 FBu ou 1300 FBu la semaine derrière. « Mon patron ne va pas me croire si je l’explique que j’ai achète un kilo à 1800 FBu. Il va croire que j’ai voulu tricher », se lamente Ferdinand, domestique au quartier industriel.

De l’autre côté, les prix d’un kilo d’oignons sont montés de 1000 FBu.  Que soit pour les oignons rouges ou blancs, le prix est passé de 1500 FBu à 2500 FBu en une semaine. Le prix d’un kilo de tomate se négocie quant à lui entre 2800 FBu et 3000 FBu.

La pénurie du carburant en est la cause ?

Les vendeurs de ces produits évoquent la pénurie du carburant qui s’observe actuellement comme raison à l’origine de cette montée de prix. « Le nombre de véhicule qui acheminaient ces produits en provenance de l’intérieur du pays est réduit suite au manque du carburant ». L’autre raison évoquée par les commerçants serait liée aux fortes précipitations actuelles. La pluie qui s’abatte toute la journée empêcherait les agriculteurs à récolter et faire sécher leurs récoltes.

Le prix de la viande est également en montée hausse comparativement à ces derniers jours. Un kg de la viande sans os (umusoso) est vendu à 14 mille FBu au moment où celui de la viande avec os (cangacanga) est vendu à 12 mille FBu. Cela malgré la mesure de l’administration imposant de vendre à 11 mille FBu pour un kg de la viande sans os et 10 pour la viande avec os. Les bouchers évoquent la flambée des prix sur le marché d’approvisionnement. « Une vache qui se vendait à 2 millions de FBu est actuellement à 2 300 000 FBu », explique un boucher du marché de Chez Sion.

Comparativement au prix des dernières semaines du mois d’avril, les prix du maïs s’envolent d’environ 400 FBu. Un kg de grains de maïs se vend à 2200 FBu au lieu de 1800 FBu. Un kg de riz burundais (bonne qualité) se vend à 3700 FBu. Le prix tanzanien reste cher. Un kilo se vend à 5600 FBu selon les commerçants. Le prix d’un kg de haricot dit Kinure est 3700 FBu par kg au moment où celui du haricot dit Kirundo est 3600 FBu. Les haricots verts, tout comme le petit pois se vendent 5000 FBu pour le kilo. Un kilo de Ndagala s’achète à 60 mille FBu.

Selon l’Indice des Prix à la Consommation des ménages au Burundi mois de mars 2023, le taux d’inflation des produits alimentaires se table à 32,1%. Le haricot sec vient en tête avec 61,3%, suivi du riz avec 45,5%, le maïs avec 41,8%. L’inflation des pains et céréales se table à 41,7%.

A propos de l'auteur

Bruce Habarugira.

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