Editorial

L’heure des bilans a sonné

La fin de chaque année est l’occasion de projeter un regard rétrospectif sur les faits marquants des douze derniers mois.  Le journal Burundi Eco ne fait pas exception à la règle. C’est la raison pour laquelle nous avons compilé dans ce numéro une dizaine d’articles sur les évènements saillants de l’année 2019. Cette année était pleine. Vous découvrirez entre autres : la pénurie récurrente de certains produits de la Brarudi, les mesures prises par la Banque centrale pour réguler le marché de change, la qualification de l’équipe nationale pour la Coupe d’Afrique des Nations, la fréquence des catastrophes naturelles, la riposte contre Ebola, la liste n’est pas exhaustive.

Directeur de publication

La pénurie des boissons de la Brarudi notamment l’Amstel 65 cl et l’Amstel Bock a fait couler beaucoup d’encre et de salive. A l’origine de cette situation, la pénurie des devises pour importer les matières premières. A côté de cette pénurie, la question de la qualité de ces produits a été également évoquée. On se souviendra sans doute du bras de fer entre le brasseur et le ministre en charge du commerce et de l’Industrie. Ce dernier a affirmé devant les médias que certains produits ont changé de goût en se référant aux informations collectées par les équipes techniques sur terrain. La Brarudi n’a pas tardé à réagir via un communiqué qui rassure que le processus de fabrication est conforme aux normes internationales. L’autre nouvelle qui a marqué l’année concerne la mesure de la BRB de casser l’écart entre le taux officiel et celui du marché parallèle. Depuis l’annonce de cette mesure, les acteurs du marché noir opèrent en clandestinité de peur d’être arrêtés. En matière de santé publique, la maladie à virus Ebola a été déclarée urgence sanitaire mondiale en République Démocratique du Congo (RDC). Dès lors, les pays frontaliers avec la RDC étaient en alerte maximale. Des mesures d’urgence ont été prises pour prévenir cette maladie hémorragique.

On ne peut pas passer sous silence les récentes inondations qui ont endeuillé le pays. Le changement climatique est une réalité. Cela crève les yeux. Il s’observe des pluies torrentielles d’une forte intensité qui provoquent des glissements de terrain, des inondations qui détruisent les infrastructures socio-économiques emportant au passage des vies humaines. Le gouvernement et ses partenaires semblent mobilisés pour atténuer les effets du changement climatique. Cette lutte devrait être une affaire de tout le monde en construisant des villes résilientes et en adoptant des comportements responsables vis-à-vis de la protection de l’environnement. Il n’y a pas que de mauvaises nouvelles : les Hirondelles ont validé pour la première fois dans l’histoire du Burundi le ticket de participation à la grande messe du football africain. Dans la capitale économique Bujumbura, les rues ont été envahies par une foule en liesse. On entendait des chansons raisonner d’un peu partout. C’est l’un des événements qui a marqué tous les esprits. Les Burundais se sont montrés unis plus que jamais pour soutenir leur équipe.

Pour clore, nous formulons nos vœux de bonheur, de bonne santé et de prospérité pour la nouvelle année 2020 à tous nos lecteurs. Qu’elle soit une année de réalisation des progrès notables de vos projets.

A propos de l'auteur

Benjamin Kuriyo.

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  • éditorial

    Sans transparence, pas de confiance

    Sans transparence, pas de confiance

    Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »
  • Journal n° 657

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