Alors que le développement du Burundi incombe d’abord aux Burundais, le Centre de Développement Économique des pays de la region des grands lacs (CDE) en association avec l’Agence de Promotion des Investissements (API) ont organisé le forum « Mfashakumenya » mercredi le 26 février 2020. Cela dans l’optique d’inviter tous les Burundais où qu’ils se trouvent à soutenir toutes les initiatives émanant du secteur privé ou associatif tendant à épauler le Gouvernement dans sa mission de lutter contre la pauvreté
« Cette liberté économique, est à revendiquer et la CDE la revendiquera », indique Aimable Manirakiza, directeur exécutif du CDE. Elle suppose la non-intervention étatique dans les décisions économiques des entreprises du secteur privé. Elle est de mise dans les pays occidentaux et elle y a déjà fait ses preuves. D’autres pays, notamment africains peuvent s’en inspirer pour développer leur économie. C’est dans ce cadre que la CDE en partenariat avec l’API ont organisé le forum du programme Mfashakumenya mercredi le 26 février 2020.

Aimable Manirakiza, directeur exécutif du CDE (au milieu) : « Au Burundi, les partisans de la libre entreprise continuent à se battre contre les restructions et s’opposent à toute forme de décision qui pourrait la restreindre »
Ce forum a l’objectif de développer et de fournir des informations importantes au public, au Gouvernement, aux médias et aux leaders d’opinion sur les politiques qui créent la prospérité, a souligné le directeur exécutif du CDE lors de l’ouverture du forumMfashakumenya.
Il a profité de cette occasion pour expliquer qu’avec le temps, l’objectif recherché est de voir comment faire avancer le Burundi sur une trajectoire économique qui garantira un avenir meilleur aux Burundais. En effet, au Burundi, les partisans de la libre entreprise continuent à se battre contre les restrictions et s’opposent à toute forme de décision qui pourrait la restreindre.
La liberté économique, une prospérité renouvellée
Toutefois, la liberté économique reflète la capacité des individus et des familles à prendre leurs propres décisions économiques sans ingérence du gouvernement. IL ajoute également que l’indice de liberté économique utilisé dans ce programme fournit les modèles de politique de classes mondiale que s’ils étaient mis en œuvre, apporteraient une croissance et une prospérité renouvelées au Burundi.
À son tour Désiré Musharitse directeur de l’API, a rappelé que le forum “Mfashakumenya” vient de Concrétiser les objectifs du Gouvernement du Burundi tels que contenus dans son Plan National de Développement 2018 – 2027.
Il souligne encore que ces objectifs ont été mis en œuvre depuis les années 1990 en rapport avec la mise en place des réformes économiques libérales, surtout sur le volet « renforcement de la liberté économique. »
Ces réformes, poursuit- il,visent entre autres la réduction des délais, des procédures, des coûts, la mise en place d’un cadre réglementaire dans l’optique non seulement de faciliter l’investissement au Burundi, mais surtout de prévoir un meilleur classement dans le Rapport Doing Business, la stimulation de l’esprit entrepreneurial et d’initiation des investissements, la liste n’est pas exhaustive.
Pour sa part, Casey Pifer, directrice de l’Atlas Net Work qui a participé aux travaux de ce forum, a indiqué que certains pays africains et asiatiques qui ont compris le libéralisme en mettant au premier plan la participation du secteur privé au développement économique du pays s’en sortent bien. Elle cite entre autres Singapour et la Corée du Sud en Asie et le Botswana en Afrique. Elle ne doute pas que si le Burundi s’inspire de ses prédécesseurs dans le but de développer un secteur privé efficient dans le développement économique du pays, cela lui permettrait non seulement de créer une classe moyenne d’opérateurs économiques, mais aussi de développer les bases d’une croissance économique forte et durable, source de création de richesses et d’emplois, synonyme de sécurité et paix sociale.
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