Développement

MIELS : Du matériel en propre pour éviter les dépenses et construire beaucoup de routes

Le ministère en charge des infrastructures prévoit dépenser moins pour construire les routes, soit au moins une route en terre sur chaque colline. Pour y arriver, il entrevoit acheter son propre matériel et éviter le paiement des frais de location

Parmi les initiatives en cours du ministère en charge des infrastructures figure l’achat du matériel propre à lui. Cela afin d’éviter les grosses sommes dépensées dans la location du matériel utilisé dans la construction et la réhabilitation des routes.

 

« Parmi les initiatives en cours, nous voulons acheter le matériel à utiliser dans la construction et la réhabilitation des routes. Nous dépensons beaucoup d’argent dans la location du matériel alors que celui-ci pouvait être utilisé dans des projets de développement. Par ailleurs, nous projetons qu’au moins chaque colline de recensement puisse disposer d’une route en terre », a déclaré Capitaine Dieudonné Dukundane, ministre des Infrastructures, de l’Equipement et des Logements Sociaux. C’était lundi le 30 janvier 2023, lors de la présentation des réalisations du premier semestre.

Dans le secteur des routes, il informe que les travaux de construction de la route Mwaro-Kibumbu-Gitega (RN18) sont déjà terminés. Il en est de même de la route menant vers l’aéroport international Melchior Ndadaye.

Et de renchérir : « Les travaux de construction de la route Bururi-Gitega (RN16), lot1 Bururi-Gakuba (commune Ryansoro) sont également terminés. Nous avons eu un reliquat et nous sommes en train de négocier avec les bailleurs pour voir si on peut rallonger le linéaire pour environ 15 kilomètres. Celui-ci nous rapprochera de Gishubi vers Gitega ».

La longueur du tronçon Bururi-Gakuba est de 34,72 km avec un coût total des travaux de 93 025 492 000 FBu. La contribution de la République du Burundi est de 6,97%. A cela s’ajoute un prêt accordé par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur du 29, 93%, un prêt de l’OFID de 32,80% et celui du Fonds saoudien de développement de 30,90%.

Des retards dans la réhabilitation de la RN3

Capitaine Dukundane rappelle que les travaux de réhabilitation de la route Bujumbura-Rumonge (RN3) concerne une longueur d’à peu près 150 km et sont divisés en trois sections à savoir : la section Rumonge-Nyanza-Lac, la section Rumonge-Gitaza et la section Gitaza-Bujumbura.

« Pour ce qui est de la section Rumonge-Nyanza-Lac, les travaux ont connu un retard substantiel. Nous avons même décidé le mois passé d’émettre une mise en demeure afin que l’un des experts de la mission de contrôle puisse être remplacé », déplore-t-il avant d’indiquer que les travaux de réhabilitation de ce tronçon sont à 7%.

Ce qui a occasionné un retard énorme, car la fin de ces travaux est prévue en septembre 2023.

Pour la section Rumonge-Gitaza, continue-t-il, le projet est financé par la Banque Africaine de Développement (BAD). « Les travaux sont à 22%. Nous avons eu un défi là-bas. Le budget initial prévu ne pourra pas suffire à cause du changement climatique qui a provoqué l’augmentation du niveau du lac Tanganyika et le glissement des montagnes.  Nous sommes en train de chercher un financement additionnel pour un tronçon long d’environ 15 km entre Gitaza et Magara », fait-il remarquer.

Capitaine Dukundane certifie que le pays a bénéficié récemment de la Banque Mondiale (BM) d’une enveloppe de 120 millions USD pour réhabiliter le tronçon Gitaza-Bujumbura.

Ce qui permettra d’aménager et d’agrandir quelques axes en mairie de Bujumbura.

« Nous sommes dans la phase de mobilisation des fonds. Dans les prochains jours, les sociétés de construction seront sur place mais, en attendant, nous nous efforçons de rendre toujours la route passable », conclut-il.

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A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

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