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Ngagara : Les infrastructures du Lycée de la Dignité dans un état déplorable

Les infrastructures du Lycée de la Dignité de Ngagara sont dans un état de délabrement avancé. Les murs commencent à s’effondrer. Les tôles sont vieillissantes et laissent les eaux de pluie pénétrer à l’intérieur de certaines classes. Les détails dans ce numéro

Les infrastructures du lycée de la Dignité de Ngagara dans un état de délabrement avancé.

 

Donatien Hakizimana, directeur du lycée de la Dignité de Ngagara située dans le quartier II de la zone Ngagara, commune Ntahangwa  en mairie  de Bujumbura  déplore  que les infrastructures de cette école soient dans un état de délabrement avancé.

Dans un entretien avec lui lundi le 23 janvier 2023, il a indiqué que la toiture est vielle et que de ce fait quand il pleut, les eaux  de pluie pénètrent à l’intérieur de certaines classes.  Les plafonds sont aussi dans un état  qui inspire pitié.  Les murs commencent à s’effondrer. Il s’observe des fissures  sur ces derniers.

Et  puisque les fenêtres  sont de petites dimensions, Hakizimana fait savoir que la chaleur menace les apprenants.  Pour toutes ces raisons, il demande au gouvernement de réhabiliter cette école.

Il signale déjà que le Projet des Travaux Publics et Création de l’Emploi (PTPCE)  qui s’appelle actuellement Projet de Développement Local  et de l’Emploi (PDLE) avait promis de réhabiliter cette école. Cela date de 2011. Il était prévu de construire des  classes en étages sur un budget de 450 millions de FBu.

Pourquoi le PDLE ne commence pas les travaux ? 

Hakizimana  se demande alors pourquoi  ce projet ne commence pas les travaux.  Et de faire remarquer que cette école s’est déjà acquittée  de sa contribution estimée à  9 millions de FBu.  Selon le directeur de ce lycée, ce montant a été versé sur le compte dudit projet.

Hakizimana demande à l’Etat de redoubler d’efforts pour réhabiliter cette école qui date des années 80 afin que les apprenants  puissent étudier dans de bonnes conditions. «Avec nos maigres moyens financiers, nous essayons de remplacer les  vieilles tôles trouées pour éviter que les eaux de pluie ne pénètrent à l’intérieur des classes. Pourtant, le constat est que la réhabilitation de toute cette école s’avère impérieuse». Et, pour gagner le pari, Hakizimana précise que l’implication de l’Etat est une nécessité.

Selon toujours lui, le comité de gestion de cette école s’est réuni un jour pour voir ce qu’on peut faire dans l’immédiat  pour permettre aux apprenants d’étudier dans de bonnes conditions.  On a jugé bon de  faire peindre toute cette école comme service minimum.

Avec l’appui d’un ingénieur en génie civil, il a proposé un budget de plus de 45 millions de FBu.  Vu le contexte socio-économique dans lequel les ménages baignent,  cette proposition a été mise dans les tiroirs.

La direction provinciale de l’enseignement en mairie de Bujumbura affirme qu’il s’observe dans cette circonscription pas mal d’écoles en état de délabrement. Elle demande au ministère ayant les infrastructures dans ses attributions de penser à la réhabilitation des infrastructures scolaires publiques.

Dieudonné Dukundane, ministre  en charge des infrastructures, de l’équipement et des logements sociaux promet de chercher un budget destiné à la réhabilitation de telles infrastructures.

Notons que le lycée de la Dignité de Ngagara abrite 800 apprenants.

A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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