Genre

ONUFEMMES: « Pas de développement si la moitié de la population n’a pas assez de nourriture ».

L’insécurité alimentaire due à la crise climatique touche de façon disproportionnée les femmes et les filles. Dans de nombreuses parties du monde, les femmes et les filles ont la principale responsabilité de la sécurité alimentaire de leurs familles. La participation effective des femmes et des filles à tous les niveaux est la clé d’une action climatique efficace. Le point avec chef de l’autonomisation économique à l’ONUFEMMES

 

D’après l’ONUFEMMES, l’insécurité alimentaire touche de façon disproportionnée les femmes et les filles. Ainsi, 28 % des femmes et des filles dans le monde sont en proie à l’insécurité alimentaire. « Les femmes sont bien plus confrontées à l’insécurité alimentaire que les hommes. Lorsque la nourriture ne suffit pas, les femmes et les filles sont généralement les dernières à manger et sont généralement celles qui mangent le moins »., a déclaré Dr Jemimah Njuki, chef de l’autonomisation économique à l’ONUFemmes.

Elle a fait savoir que cela est lié au rôle traditionnel des femmes qui leur est assigné d’être pourvoyeuses de nourriture au sein des ménages. Cette experte affirme que le changement climatique catalyse l’insécurité alimentaire. Lorsque les gens souffrent d’insécurité alimentaire, ils n’ont pas la capacité à prendre soin de leurs ressources naturelles. « Nous constatons une augmentation des cas de violences basées sur le genre en raison de l’insécurité alimentaire. Parfois, des conflits surviennent dans les foyers parce que les ménages n’ont pas assez à manger », déplore-t-elle.

L’ONUFemmes dénonce l’injustice sociale à l’égard des femmes. « Nous constatons une augmentation des cas de femmes et de filles qui travaillent sans rémunération. Or, si nous ne donnons pas la priorité aux voix des femmes, il est peu probable que nous puissions trouver des solutions climatiques qui conviennent à tout le monde », conclut l’organisme onusien.

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Journal Burundi Eco.

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éditorial

Sans transparence, pas de confiance

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Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »

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