Les élèves et le personnel de l’école fondamentale Nyabagere I et du lycée municipal de Nyabagere I ainsi que les habitants de certains quartiers de la municipalité de Bujumbura alertent. La raison est que la pénurie d’eau potable est devenue un casse-tête. La Regideso indique que cela est lié à la faible production de l’eau potable

Les élèves et le personnel du lycée municipal de Nyabagere I et de l’école fondamentale de Nyabagere I alertent du fait qu’ils sont confrontés à une pénurie criante de l’eau potable.
Les élèves et le personnel du lycée municipal de Nyabagere I et de l’école fondamentale de Nyabagere I alertent du fait qu’ils sont confrontés à une pénurie criante de l’eau potable. Dans un entretien avec certains responsables de ces écoles jeudi le 25 mai 2023, cette problématique s’observe depuis bientôt presque une année. Tous les robinets sont à sec.
Les élèves qui souhaitent boire de l’eau s’approvisionnent en cette denrée chez eux. Ils retournent avec de petits bidons ou des bouteilles remplis d’eau potable, expliquent ces responsables.
Dans les lieux d’aisance, ils utilisent l’eau amenée par les sentinelles de ces écoles. Ces derniers la puisent dans la rivière Nyabagere comme l’expliquent ces responsables.
Plus de 2000 apprenants non servis en eau potable
Cette situation inquiète ces derniers, car il y a beaucoup d’élèves qui ont besoin d’eau potable tout le temps et en quantité suffisante. L’école fondamentale de Nyabagere I dispose de 1512 élèves dont 765 filles et 747 garçons. Au lycée municipal de Nyabagere I, il y a 866 élèves dont 520 filles et 346 garçons. Au total, ils sont estimés à plus de 2000 apprenants.
Et les sentinelles ont du mal à les satisfaire. C’est pour cela qu’ils demandent à la Regideso de faire tout son possible pour résoudre ce problème afin d’éviter les conséquences qui peuvent en découler.
Les élèves contactés précisent que le manque d’eau potable leur cause beaucoup d’ennuis. Ils indiquent qu’ils éprouvent beaucoup de difficultés quand le moment d’aller à la toilette arrive. «Il arrive des cas où nous trouvons qu’il n’y a pas d’eau potable, car la quantité servie par les deux sentinelles de ces écoles n’a pas été satisfaisante», arguent- ils. Si rien n’est fait dans l’immédiat, ces apprenants craignent d’attraper les maladies des mains sales.
Selon les informations recueillies sur place, cette problématique guette même les habitants qui résident tout près de ces écoles. Le quartier le plus touché est le quartier II de la zone Cibitoke en commune de Ntahangwa.
Les habitants qui se sont entretenus avec Burundi Eco font savoir que ce calvaire date de pas moins d’une année. «Pendant la journée, tous les robinets sont à sec. L’eau s’observe seulement pendant la nuit et dure le temps que dure la rosée. Seuls s’approvisionnent ceux qui n’ont pas un sommeil hypnotique», déplorent- ils.
Selon ces derniers, la pénurie d’eau potable leur fait peur car, suite à cela, certaines activités tournent au ralenti. A titre illustratif, les propriétaires des cabarets et des restaurants sont dans une désolation inouïe. Ils s’approvisionnent en eau potable dans les autres quartiers moyennant de l’argent.
La pénurie de l’eau potable prend une allure inquiétante
La pénurie d’eau potable s’amplifie même dans les autres quartiers de la municipalité de Bujumbura, entre autres Ngagara, Musaga, etc.
Le directeur général de la Regideso affirme que la pénurie d’eau potable est une réalité dans certains quartiers de la municipalité de Bujumbura. Il fait remarquer que cela est lié à une faible production de l’eau potable par la Regideso. Et de signaler qu’elle prévoit exploiter et traiter les eaux qui proviennent des affluents du lac Tanganyika pour remédier à la pénurie d’eau potable dans la municipalité de Bujumbura.
Pourtant, la plupart des gens se demandent si la Regideso en est capable, car le rapport annuel à la fin de l’exercice 2022 du ministère ayant les finances dans ses attributions montre que la dette de la Regideso est estimée à plus de 92 milliards de FBu.
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