Chers lecteurs, chaque semaine, la rédaction vous propose un condensé d’informations relayées par les médias de la région. Cela dans le but de vous familiariser avec les réalités quotidiennes des populations de l’Afrique de l’Est, d’identifier les opportunités d’affaires ou encore d’anticiper les changements sur la plan social et économique. Dans ce numéro, nous reviendrons sur la crise des hydrocarbures qui paralyse les économies de d’Afrique de l’Est
Les cours du pétrole s’envolent sur le marché international. Ainsi, l’onde de choc se propage à l’échelle internationale. En République Démocratique du Congo (RDC), la pénurie du carburant est un véritable scandale économique. La semaine dernière, les conducteurs de voitures, les motocyclistes, privés et autres ont pris d’assaut les stations-services pour tenter de s’approvisionner en essence. Cette situation était à la base des bousculades, décrit le quotidien L’Avenir.
C’est un secret de polichinelle, la rareté du carburant ouvre la voie à la spéculation. Les conducteurs en profitent pour revoir à la hausse les tickets de transport comme bon leur semble. Cependant, le gouvernement persiste et signe qu’il n’y a ni rupture de stock ni hausse du prix du carburant à la pompe, conclut le quotidien. « …Le pays ne peut pas manquer de carburant. Il y en a en grande quantité (…) Les rumeurs ont fait peur aux gens. Ce qui a fait qu’il y ait précipitation et engouement dans les stations-services… il y a du carburant », a déclaré Didier Budimbu, Le ministre congolais des Hydrocarbures. Les opérateurs pétroliers recommandent au gouvernement congolais de faire des pipelines pour optimiser l’approvisionnement et maîtriser le prix du carburant à la pompe. Ils demandent également au gouvernement de certifier et de payer les pertes qui ont déjà eu lieu jusqu’à la fin de 2021 et au premier trimestre 2022, rapporte la Radio OKAPI.
Pour en découdre avec les commerçants spéculateurs, le Kenya décide de sanctionner les récalcitrants. Désormais, tout commerçant de carburant accusé d’accumuler l’essence et le diesel se verra infliger une amende.
Le Kenya veut en découdre avec la thésaurisation du carburant
Pour faire face à la pénurie du carburant et en découdre avec les commerçants spéculateurs, le Kenya décide de sanctionner les récalcitrants. Désormais, tout commerçant de carburant accusé d’accumuler l’essence et le diesel se verra infliger une amende. Dans la foulée, le gouvernement kenyan a diligenté des enquêtes sur la pénurie du carburant. Ce qui ouvre la voie à des sanctions financières jusqu’aux retraits des licences,
Les autorités kenyanes se veulent plutôt rassurantes. « Les problèmes d’approvisionnement qui ont causé la pénurie de carburant à l’échelle nationale devraient s’atténuer d’ici peu d’autant plus que les traders du pétrole ont accepté d’approvisionner les stations-services à partir de leurs dépôts » détaille The EastAfrican.
D’après le quotidien Business Daily, le gouvernement kenyan a débloqué 8,2 milliards de Ksh (71 millions de dollars) d’arriérés de subventions aux détaillants d’essence. Cela dans le but d’atténuer la pénurie de carburant à l’échelle nationale et de prévenir une crise énergétique. Les commerçants auraient tardé à évacuer leurs produits des dépôts pour protester contre les retards pris dans le versement des subventions aux entreprises.
Tanzanie : les prix du carburant atteignent un nouveau record
A en croire le journal The Citizen, les prix de l’essence, du diesel et du kérosène atteindront des niveaux jamais enregistrés auparavant sur le marché local. Ainsi, un litre d’essence à Dar-es-Salaam coûte 2 861 Sh contre 2 540 Sh auparavant, soit une augmentation de 321 Sh. De plus, le prix d’un litre de diesel passe de 2 403 Sh à 2 692 Sh. Ce qui représente également une augmentation de 321 Sh. D’autre part, un litre de kérosène enregistre une augmentation significative de 474 shillings passant de 2 208 shillings à 2 682 shillings. Dans certaines régions telles que Kagera, les prix de l’essence atteignent des niveaux record. Un litre d’essence frôle les 3 000 shillings.
L’augmentation des prix du carburant a été aggravée par la guerre en cours entre l’Ukraine et la Russie qui a fait exploser les prix mondiaux du carburant, conclut The Citizen.
Revue de la presse réalisée par Benjamin Kuriyo
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