Editorial

Plein de potentialités

Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années. La bière burundaise, Amstel Royale vient de
marquer les points en l’honneur du pays. Elle vient de remporter une médaille d’or dans le concours international « Monde Sélection » de Bruxelles. A moins d’un an d’existence, cette bière qui n’existe qu’au Burundi a pu séduire les dégustateurs internationaux rien que par sa qualité, son goût. Coup de chapeau à la Brarudi. Cela fait rêver à un avenir meilleur pour l’entreprise. Si notre Amstel Royale a pu gagner un concours international, sûrement qu’il pourra glaner d’autres titres sur le marché régional, pourquoi pas mondial.

grand Imbo

Bella Sonia NDAMIYE, Rédactrice en chef a.i

Cette médaille d’or est une bonne nouvelle en ce moment où tous les esprits sont tournés vers la pénurie du carburant et ses conséquences sur l’activité économique. Heureusement que pour cette semaine on observe un léger mieux quant à la disponibilité de l’essence tout en espérant que le mazout va être aussi disponible bientôt.
Tout cela redonne encore de l’espoir et prouve que le Burundi est plein de potentialités. Et les choses qui font la fierté du pays ne manquent pas. En plus du café, du thé, si on pouvait exploiter toutes les ressources naturelles et tous les talents, on pourrait développer et diversifier les sources de croissance que sont les produits d’exportation et faire rentrer les devises indispensables pour le développement du pays. On peut citer le secteur minier qui constitue un autre secteur potentiel d’exportation, mais nettement sous-exploité au Burundi suite au manque d’infrastructures (énergie et transport).
A ce jour, des recherches sur les ressources minières ont montré que le pays dispose outre du nickel, du cobalt,de l’or, de la cassitérite, du wolfram, de l’étain, etc. Les produits « non traditionnels » constitués de légumes, de fruits tropicaux et de fleurs hors saison peuvent aussi faire objet d’exportation.La promotion des exportations de ces filières pourrait contribuer à diversifier la structure des exportations du Burundi.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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  • éditorial

    Sans transparence, pas de confiance

    Sans transparence, pas de confiance

    Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »
  • Journal n° 657

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