Commerce

Portail d’informations commerciales du Burundi : Pour faciliter les échanges

Le Burundi dispose désormais d’un portail d’informations commerciales. Il s’agit d’une plateforme qui permet de publier sur internet des informations officielles fiables sur les procédures du commerce transfrontalier. Nonobstant, même si ce portail présente beaucoup d’avantages pour les opérateurs économiques, on craint que le faible taux de connexion à l’internet soit un handicap majeur à son fonctionnement 

Mardi le 27 juillet 2021, l’OBR et le centre du commerce international (ITC) ont procédé  au lancement officiel du portail d’informations commerciales (PIC) du Burundi. Selon M. Pacifique Munyeshongore, commissaire Général de l’OBR, cette plateforme permet de publier sur internet des informations officielles et fiables sur les procédures du commerce transfrontalier.  Ce qui est l’une des missions de cet office.

Selon Domitien Ndihokubwayo, ministre des Finances, du Budget et de la Planification Economique,  grâce à cet outil, les opérateurs économiques peuvent satisfaire toutes les exigences administratives dans les meilleurs délais sans perte de temps ou d’argent. A travers ce portail, on a des informations sur les bases légales nécessaires pour importer ou exporter un produit quelconque. Les procédures nécessaires, les frais exigés pour obtenir tel ou tel document sont connus à travers ce portail. Selon Ndihokubwayo, la mise en place du PIC constitue une avancée en matière de commerce, car les files d’attente devant les bureaux des institutions chargées de livrer des documents aux opérateurs économiques sont maîtrisés. De plus, les pots de vin qu’on ne cesse de donner sont aussi évités.

L’OBR et le centre du commerce international (ITC) ont procédé au lancement officiel du portail d’informations commerciales (PIC) du Burundi.

Selon Denis Nhimirimana de la Chambre Fédérale du Commerce et d’Industrie du Burundi (CFCIB), ce portail va contribuer à la réduction progressive  des barrières non tarifaires. De plus, même les prix des produits risquent de baisser, car les dépenses engagées par les opérateurs économiques vont diminuer.

Les opérateurs économiques ravis malgré quelques inquiétudes

Les opérateurs économiques se réjouissent de la mise en place du portail d’informations commerciales. Néanmoins, des doutes planent sur son fonctionnement qui risque d’être émaillé de certaines embûches liées au manque de connexion à l’internet. Déjà, pour ceux qui sont connectés à l’internet, il s’observe une faible connexion. Pire encore, le taux de pénétration de l’internet qui avoisine presque 11% est insignifiant au regard de l’effectif de ceux qui en ont besoin. De plus, ces opérateurs économiques demandent qu’il y ait simplification des procédures pour obtenir facilement l’information. Ils soulignent cela, car il a été constaté qu’on passe à plusieurs étapes pour obtenir l’information.

Notons que d’après une enquête menée par le Centre du commerce Internationale (ITC) dans plus de 30 pays, il a été constaté que le manque d’accès aux informations sur les formalités commerciales et les réglementations sont parmi les principaux obstacles auxquels les petits et moyens commerçants sont confrontés dans la conduite des échanges internationaux transfrontaliers. Ce qui fait qu’ils sont souvent incapables de se conformer aux exigences internationales et sont par conséquent pénalisés. C’est pour cela que le gouvernement du Burundi s’est engagé à s’approprier cet outil en vue d’accroître la transparence des procédures commerciales et de se conformer à l’article 1.2 de l’accord de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) sur la facilitation des échanges.

Mots-clés :
A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.



éditorial

Sans transparence, pas de confiance

Sans transparence, pas de confiance

Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 657

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook


  • éditorial

    Sans transparence, pas de confiance

    Sans transparence, pas de confiance

    Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »
  • Journal n° 657

  • Dossiers Pédagogiques