Commerce

Pourtant, les prix restent en hausse

Les prix de certaines denrées alimentaires sont en baisse comparativement à ceux de la semaine passée. La plupart d’entre elles par contre voient leurs prix stagner. De toutes les façons, les prix des denrées alimentaires de première nécessité restent généralement élevés comparativement au pouvoir d’achat de la majorité des Burundais

Le léger mieux qui s’observe sur le marché, c’est par rapport à la semaine passée. Mais d’une manière générale, les prix des produits de première nécessité restent en hausse comparativement au pouvoir d’achat de la majorité des Burundais.

    

Nous sommes jeudi le 1er décembre 2022 au marché de Ngagara II communément appelé Cotebu. Les prix des différentes denrées alimentaires restent volatiles. Comparativement à la semaine passée (23 novembre 2022), les prix de certaines denrées alimentaires sont en baisse. D’autres sont légèrement en hausse tandis que les autres encore stagnent. De toute les façons, le léger mieux qui s’observe c’est par rapport à la semaine passée, mais d’une manière générale, les prix des produits de première nécessité restent en hausse comparativement au pouvoir d’achat de la majorité des Burundais comme l’ont témoigné nos interlocuteurs. 

Pour les produits comme le riz, le haricot, la farine, les prix stagnent. Mais pour les oignons et le petit pois, les prix restent volatiles. Dans ce tableau, nous allons comparer les prix de certains denrées alimentaires en date du 23 novembre 2022 et ceux de ces mêmes produits en date du 1er décembre 2022.

Articles

Prix 25 nov. en FBu

Prix 1er déc. en FBu

Différence en FBu

Riz tanzanien

5000

5000

0

Riz moins cher

3400

3400

0

Haricot Kinure

2300

2300

0

Haricot jaune

2800

2800

0

Farine de manioc (Ikivunde)

2000

2000

0

Farine de maïs (Sembe)

3000

3000

0

Grains de maïs

2200

2000

-200

Oignons blancs

1400

1700

300

Oignons rouges

1300

1700

400

Petits pois

6500

5000

-1500

Tomates

2500

2500

0

1.5 litres coton

12000

12000

0

1.5 lites palme

6000

6000

0

5 litres Golden

48000

47000

-1000

20 litres palme

98000

96000

-2000

Comme le témoigne les clients et le confirme les vendeurs, certains produits ont atteint les prix les plus élevés, qu’ils n’avaient jamais atteint auparavant, en l’occurrence, le riz. Selon Désiré Niyondiko qui vend différents articles à ce marché depuis bientôt 3 ans, c’est pour la première fois qu’il vend le riz tanzanien à 5000 FBu. Pour le riz, ce commerçant déplore que même là où on avait l’habitude de s’approvisionner, le riz est actuellement introuvable.

Pour le maïs, les clients indiquent qu’ils attendent impatiemment la baisse des prix des grains suite à la mise en vente du maïs stocké par ANAGESSA. A leur grande surprise, nos clients sont étonnés de voir que le prix des grains de maïs stagne.

Notons que les prix des différents produits diffèrent d’un point de vente à un autre et d’un vendeur à un autre.

Mots-clés :
A propos de l'auteur

Florence Inyabuntu.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.



éditorial

Sans transparence, pas de confiance

Sans transparence, pas de confiance

Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 657

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook


  • éditorial

    Sans transparence, pas de confiance

    Sans transparence, pas de confiance

    Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »
  • Journal n° 657

  • Dossiers Pédagogiques