Commerce

Le prix du sucre officiellement revu à la hausse

Le sucre au milieu de l'étagère

Le prix du sucre est passé de 1750 à 1900 FBu. Cette décision a été prise après que la pénurie de ce produit ait poussé les commerçants à vendre le sucre à un prix exorbitant. Cependant le sucre reste rare.

Dans un communiqué sorti jeudi le 30 juin 2016, le ministère du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, a annoncé qu’un kilogramme de sucre passe de 1 750 à 1 900 FBu. Selon ce communiqué, la hausse du prix du sucre est due à l’augmentation du coût de production de ce produit. Il indique également que le sucre est désormais disponible dans la capitale après un certain temps de pénurie.

Il s’achète moyennant l’achat d’un autre produit

« Après avoir entendu que le gouvernement a revu à la hausse le prix du sucre, on croyait que ce dernier serait au moins disponible. Mais la situation est presque la même dans nos quartiers. Les boutiques n’ont pas de sucre. Là où tu le trouves il s’achète entre 3000 et 4000 FBu. C’est vraiment dommage d’observer une pénurie d’un produit qui se fabrique dans notre pays. Qu’en sera-t-il pour les produits qui viennent d’ailleurs ? » se lamente Jean Ntunzwenayo, un habitant de la zone Kanyosha.

Un autre d’ajouter «  Je suis venu en courant quand j’ai appris que je peux trouver le sucre dans certains alimentations du centre-ville à 1900 ou 2000 FBu. Et, à ma très grande surprise, on me dit que pour avoir un kilo de sucre je dois aussi acheter un autre produit. A titre d’exemple, je suis passé dans une boucherie où on vend aussi d’autres produits comme le pain et le sucre. On m’a exigé d’acheter au moins un kilo de viande pour avoir un kilo de sucre. Comment puis-je m’acheter de la viande alors que même pour trouver l’argent du sucre on doit fournir beaucoup d’efforts ? En tout état de cause n’eût été les enfants, j’aurais déjà laissé tomber le sucre »

Cependant d’autres consommateurs ne refusent pas que le prix soit revue à la hausse mais exigent au moins la disponibilité de ce produit. « Il est fort possible que le gouvernement n’ait d’autres alternatives que de revoir à la hausse le prix du sucre vu son coût de production. Mais nous demandons au moins de s’assurer de la disponibilité de ce produit partout dans le pays et de sanctionner ceux qui profitent de sa pénurie pour le vendre à un prix exorbitant. Il faut que l’administration s’implique dans le suivi de la commercialisation du sucre », demande M.K, un consommateur qui a requis l’anonymat.

Cette hausse du prix du sucre intervient deux semaines à peine après celle du carburant. Les  consommateurs s’inquiètent que la pénurie des devises n’affecte d’autres prix, notamment ceux des produits vivriers dans les prochains jours.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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