Editorial

Réduire le taux d’intérêt pour stimuler le développement

Le crédit bancaire est un élément crucial dans la stimulation du développement du pays. En effet, lorsque le taux d’intérêt est élevé, les capacités d’emprunt diminuent, les investissements également et l’activité économique est freinée. Cependant, les taux d’intérêt sont jugés élevés par les clients. Pourtant ce sont les banques commerciales qui sont pointés du doigt. Mais comme plusieurs banques centrales, la Banque de la République du Burundi a entre autres missions de conduire la politique monétaire et de crédit. Et à ce titre, elle doit veiller à la réglementation des taux d’intérêt.

Bella Sonia Ndamiye, Rédactrice en chef a.i

L’Association des Banques et Établissements Financiers du Burundi (ABEF) essaie de jongler sur les enjeux et les défis du secteur bancaire au Burundi et de voir comment assainir le climat bancaire. Le constat est que sur la question du taux d’intérêt, plusieurs paramètres entrent en jeu, à savoir : le taux d’inflation, le PIB sans oublier le non remboursement des crédits contractés.

Avec cette situation on se rend compte que la responsabilité incombe à chacun des acteurs du circuit bancaire. De la Banque centrale aux clients des banques commerciales, chacun doit respecter son engagement. La première preuve de bonne foi de la part du client est de ne pas fuir le banquier, d’aller le voir dès qu’on entrevoit les problèmes et de discuter sur les voies de solutions possibles. Mais aussi la Banque centrale doit être vigilante et prendre le problème déjà à bras-le-corps puisqu’une banque qui a beaucoup de défaillances menace non seulement la sécurité des avoirs des déposants, mais aussi la faillite d’une banque peut déstabiliser l’ensemble du système bancaire national. En effet, les banques sont liées entre elles par une multitude d’opérations notamment par les crédits qu’elles s’accordent les unes aux autres dont les montants peuvent être extrêmement importants.

Les banques commerciales disent que si les crédits octroyés étaient régulièrement remboursés, elles n’hésiteraient pas à revoir leurs taux à la baisse. Et, par conséquent, il y aurait de plus en plus de demandeurs de crédits et le recours boulimique au crédit entrainerait le développement économique du pays

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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