Culture

Remise des prix aux lauréats du FESTICAB, 9ème édition

Huit prix au total ont été décernés aux gagnants vendredi le 26 mai 2017 lors de la clôture du concours FESTICAB, 9ème édition. Les sept films primés sont de trois catégories : deux documentaires, trois courts métrages et deux longs métrages réalisés soit au niveau national, de l’EAC ou international.

Marie Lionelle Nindwanira, gagnante : « le film « passioné » concerne une fille burundaise qui s’occupe du stylisme de la mode burundaise qui a pu se distinguer des autres ».

Marie Lionelle Nindwanira est l’une des gagnantes. Elle a fait savoir qu’elle avait présenté  le film intitulé  « Passionné » dans la catégorie nationale Documentaire. Réalisé en duo avec Nicole Delya Kaze, Mlle Nindwanira indique que le film « Passionné » concerne une fille burundaise qui s’occupe du stylisme de la mode burundaise qui a pu se distinguer des autres. Pour elle, le stylisme est un secteur qui n’est pas beaucoup reconnu ou qui est mal interprété au Burundi. « On a fait un petit portrait. C’était pour montrer qu’il y a des jeunes entrepreneurs qui savent se démarquer des autres. C’est un film documentaire portrait de 9 minutes », a-t-elle indiqué. Toutes lauréates de l’Université Lumière de Bujumbura, Nindwanira explique que le cursus académique concerne la réalisation mais que, pour la technique, elles se rabattent sur d’autres maisons. Avec un visage étincelant d’émotions, elle a précisé qu’elle voudrait un jour avoir  une maison pour s’occuper elle-même de tout ce qui est technique.

N.P.M : Florian Nifasha, un des gagnants

Florian Nifasha est producteur-animateur de dessin animé. Il a gagné un prix du FESTICAB pour son Film Court Métrage. « J’ai gagné pour la qualité du son et le meilleur montage aussi ; donc le meilleur film », se réjouit M.Nifasha. Etant à son deuxième film court métrage, il informe qu’il a déjà réalisé  sept documentaires pour le dessin animé et deux clips vidéo. Nifasha ne cache pas son réconfort : « Je suis tellement content. Ça fait plus d’un an qu’on travaille sur les films, ça prend du temps, je n’ai pas de moyens, ça nous décourage quelques fois à voir les sons qui nous cassent la tête », conclut-il.

Les cérémonies se sont déroulées à l’Institut Français du Burundi à partir de 19h. Une heure avant, une foule nombreuse jonchait la cour intérieure de l’IFB. Alors que le tambour rythmait aux mouvements saccadés des danseurs, certains participants se précipitaient plutôt à la porte d’entrée de la salle de spectacle où allait se dérouler les cérémonies de remise des prix. L’heure arrivée, entre dans la salle. Seule la scène a l’honneur des rayonnements lumineux. Le public murmure dans l’obscurité. L’animateur du jour coordonne les activités. Au moment de la proclamation, chaque candidat braque les yeux sur le jury. Au moment où le public applaudit le gagnant, il se lit de la peur et de l’impatience sur le visage des autres lauréats.

A propos de l'auteur

Bonith Bigirindavyi.

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