Le Comité National de Coordination des Aides (CNCA) a organisé un atelier de formation sur l’utilisation de l’outil de gestion des données sur l’aide publique au développement (DAD) du 08 au 09 mars à l’intention des partenaires techniques et financiers fournisseurs de l’aide publique au développement, des responsables des projets et programmes financés par l’aide extérieure et des représentants des ministères sectoriels bénéficiaires de ces projets et programmes. Ceci dans le but de renforcer les capacités des utilisateurs de cet outil.

Vu partiel des participants a l’atelier
Joseph Pihi, directeur pays adjoint du PNUD chargé des programmes fait savoir que le gouvernement du Burundi s’est doté d’un outil moderne de gestion des données depuis bientôt quatre ans afin d’améliorer la gestion de l’information sur l’aide, la prévisibilité et l’efficacité de l’aide en s’assurant que les informations sur les flux d’aide sont partagées dans un même canevas.
Déo Bed Mpfubusa, chef de cabinet à la deuxième vice-présidence de la République du Burundi regrette que malgré l’existence du DAD, il a été constaté que des défis subsistent dans la maîtrise et l’utilisation de cet outil. Il affirme que peu de partenaires saisissent les données en ligne. Il continue en disant que l’activité de collecte des données se heurte à la non disponibilité de certains points focaux. Il ajoute qu’une maîtrise insuffisante de l’outil DAD constitue aussi un défi et Mpfubusa de renchérir : «Les données fournies par les partenaires sont incomplètes ou ne correspondent pas à celles détenues par les agences d’exécutions ou les institutions bénéficiaires de l’aide au développement. La sous- utilisation du système DAD par certaines institutions et ONGs constitue aussi un obstacle.
« Ces défis engendrent un retard dans la production des rapports sur les flux de l’aide extérieure et dans la disponibilisation à temps des données nécessaires au processus d’élaboration du budget et de planification sectorielles » fait remarquer Déo Mpfubusa
Eviter les discordances dans les chiffres
Cyriaque Miburo, cadre d’appui à la CNCA indique qu’en utilisant l’outil DAD, on cherche à éviter les chevauchements dans les chiffres .on veut qu’il y ait une base de données agréée, reconnue par le gouvernement, reconnue par les partenaires techniques et financiers, acceptée par toutes les parties prenantes à la gestion de l’aide. Cette base de données va rassembler, traiter, publier toutes les données en rapport avec l’aide. Cela évitera qu’on retrouve des données discordantes sur un projet ou un programme.
Signalons qu’avec la mise sur pied de cet outil, les données sur les flux d’aide ont été collectées et traitées. Les rapports annuels sur les flux de l’aide extérieure sont régulièrement produits et publiés.
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