Environnement

Respect du code de l’eau : Fini la recréation

Le non respect du code de l’eau est devenu une routine pour la plupart des riverains du lac Tanganyika. Des conséquences  fâcheuses ne cessent d’être observées. Les infrastructures tant publiques que privées sont détruites. D’autres ont été envahies par les eaux de ce réservoir d’eau douce, etc.  Comme piste de solution, un plan d’aménagement intégré du littoral du lac Tanganyika est en cours de préparation pour éviter le désordre dans l’exploitation du littoral de ce lac et faire respecter le code de l’eau. Au lieu de constituer un défi, le lac Tanganyika va donc contribuer au développement du pays en général et des populations riveraines

Vendredi le 26 février 2021, le ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage a organisé un atelier d’échange sur la mise en œuvre du code de l’eau. A cette occasion, Déo Guide Rurema a fait savoir que le non respect dudit code est devenu une routine pour la plupart des riverains du lac Tanganyika. On ne cesse pas de construire des maisons pêle-mêle dans son littoral. Les conséquences sont devenues fâcheuses, s’inquiète Rurema. Certaines infrastructures des quartiers comme Kajaga, Kibenga, Kinindo Ouest, etc. de la municipalité de Bujumbura ont été inondées. D’autres ont été détruites suite à la montée des eaux de ce réservoir d’eau douce.

Le non respect du code de l’eau est devenu une routine pour la plupart des riverains du lac Tanganyika. On ne cesse pas de construire des maisons pêle-mêle dans son littoral. Les conséquences sont devenues fâcheuses.

1200 ménages sans abris à Rumonge

A centre urbain de Rumonge, Consolateur Nitunga, gouverneur de la province de Rumonge a indiqué que plus de 1200 ménages ont quitté leurs habitants dans les quartiers riverains du lac Tanganyika. Jusqu’actuellement, ce sont des sans abris, car leurs maisons se sont effondrées.

Rurema informe l’opinion que c’est fini la récréation. Tout le monde doit respecter le code de l’eau. Sinon, des sanctions seront infligées à ceux qui s’arrogent le droit de construire pêle-mêle sur le littoral du lac Tanganyika. Il a ciblé les propriétaires des parcelles dans les quartiers Nyabugete IV et Gisyo de la commune Muha. Selon Rurema, il est interdit d’exploiter le littoral du lac Tanganyika comme on veut, car c’est une propriété de l’Etat.    

Comme piste de solution,  Rurema fait savoir que le respect du code de l’eau est une nécessité. Celui-ci en son article 5 stipule qu’il ne faut pas construire dans les 150 m du littoral du lac Tanganyika, 25 m de part et d’autres des rives de ses affluents qui traversent la ville de Bujumbura, 50 m pour les lacs du Nord et 5 m pour les rivières de l’intérieur du pays. On a indiqué que le lac Tanganyika ne devrait pas être une menace, mais plutôt une opportunité.

Un plan d’aménagement intégré du littoral du lac Tanganyika en cours de préparation

Pour y parvenir, un plan d’aménagement intégré du littoral du lac Tanganyika est en cours de préparation. Dans ce plan, de grands projets ont été proposés. Ce plan subdivise le littoral du lac Tanganyika en espaces de protection, de tourisme, en zones de bateaux traditionnels et en plages. On invite donc les investisseurs à bien se préparer pour investir sur le littoral du lac Tanganyika dans le strict respect de l’environnement.

Le propriétaire de Nyabugete Beach se réjouit de  la  politique du pays qui vient comme pour favoriser les grands investisseurs dans l’exploitation du littoral du lac Tanganyika. Selon lui, auparavant, c’était interdit d’ériger de grandes infrastructures solides sur le littoral du lac Tanganyika. Pour cette raison, leurs infrastructures  ne cessent d’être emportées par les intempéries comme un château en papier.

Selon lui, dans les autres pays, on construit  même des étages au-dessus des eaux des lacs et des mers. On y construit des colonnes en béton armé et on y installe des terrasses en hauteur.  Les histoires de la montée des eaux du lac Tanganyika n’ont aucun impact ni sur l’environnement ni sur les investissements. L’important est que des études de haut niveau soient d’abord  réalisées pour veiller à ce que  le respect de l’environnement et la sécurité des biens des investisseurs fassent bon ménage.

A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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