Le commerce de certains produits de la Brarudi est teinté de nombreuses irrégularités. Quand il ne s’agit pas de pénuries à répétition, ce sont les détaillants qui fixent les prix comme bon leur semble. Ils outrepassent la loi au vu et su de tout le monde. Les propriétaires de bistrots ne sont pas inquiétés quand ils ajoutent 50 FBu ou 100 FBu voire 400 FBu à chaque bouteille vendue surtout pour l’Amstel 65 cl et le petit Primus communément appelé « Bajou ». Les amateurs de la sainte mousse n’ont pas souvent de choix. Ils cèdent à la pression de la soif et consomment ces produits malgré le non respect des tarifs officiels.

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La situation est telle qu’elle est alors que chaque hausse des prix est portée à la connaissance du public. D’ailleurs, les tarifs sont affichés à l’entrée des bars. Cela est le cas par exemple pour l’Amstel 65 cl dont le prix officiel est de 1800 FBu, mais qui, un peu partout, est acheté à 2000 FBu. Il en est de même pour le petit Primus dont le prix est fixé à 1000 FBu. « Bajou » est vendu entre 1200 et 1300 FBu, soit une différence de 200 à 300 FBu. Les commerçants avancent la récente pénurie des boissons comme principale cause. Les consommateurs dénoncent cette spéculation. Ils la considèrent comme une manière de générer des profits au détriment des consommateurs. La fixation des prix des produits de la Brarudi ressort du consensus avec le ministère en charge du commerce. Quid du respect des prix ? En tout cas, tout le monde est invité à veiller au respect des tarifs officiels. Mais il revient aux autorités habilitées, en l’occurrence le ministère précité de jouer un rôle de premier plan. Les administratifs à la base devraient également suivre de près la commercialisation des produits de la Brarudi et prendre des mesures qui s’imposent.
La Brarudi dispose d’agents commerciaux qui sillonnent tous les coins du pays. On s’interroge si ces agents ne rapportent pas les cas de spéculation avérés à leur hiérarchie. Le porte-parole de la Brarudi s’en défend. Il argue que le contrôle du respect des prix n’est pas dans les prérogatives de la Brarudi. Du côté du ministère du Commerce, sa porte-parole informe que des mesures sévères seront prises à l’endroit de ceux qui ne respectent pas les prix. Toutes les parties prenantes devraient étudier cette question pour trouver une solution durable à ce phénomène une fois pour toutes. Cela permettra d’instaurer la confiance entre les consommateurs et les vendeurs des produits de la Brarudi. Sinon les mises en garde ne peuvent pas résoudre grand chose. A bon entendeur, salut !
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