Editorial

Du rufifi autour de la salubrité de la capitale

La collecte des déchets parle d’elle-même en mairie de Bujumbura. Depuis la nuit des temps, ce sont les Services Techniques Municipaux (SETEMU) qui avaient le monopole du ramassage des ordures dans la capitale Bujumbura.
Et puis est venu le temps de l’implication des sociétés privées dans le travail de collecte des déchets. Il y en avait plus de 26, mais la Mairie a décidé de réorganiser ce secteur en commençant par sélectionner les différentes sociétés et associations de collecte des déchets sur base des documents administratifs. Et seules 18 sociétés sont restées sur le marché du ramassage des déchets dans les différents quartiers et services de la ville. Et voilà aujourd’hui encore que la polémique bat son plein suite à la décision du maire de la ville de Bujumbura d’octroyer le monopole du ramassage des ordures à une société nouvellement créée.

grand Imbo

Bella Sonia NDAMIYE, Rédactrice en chef a.i

Mais constatez-vous un quelconque impact au niveau de la salubrité de la capitale ? C’est la question que tout le monde se pose surtout qu’on n’a pas cessé de voir des tas d’ordures entassés ici et là. Quelle est la clé magique dont on dispose la nouvelle société pour résoudre le problème de salubrité dans la capitale ? Peut-on espérer une ville propre dans les jours à venir ?
Que vont devenir les contrats que ces sociétés avaient avec les particuliers ? Qui va payer les pots cassés ? Il y a mille et une interrogations autour de cette question de ramassage des déchets. La mairie compte encaisser une partie de ces revenus. En effet, la nouvelle société va verser 30% des frais tirés de la collecte des déchets dans la capitale à la mairie. Et celle-ci espère voir l’embellissement de la ville.
De toutes les façons, le mieux serait de se mettre ensemble pour mieux servir la population et assainir la capitale.
Bonne chance à la nouvelle société qui va collecter les ordures dans la ville de Bujumbura.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.


  • éditorial

    Sans transparence, pas de confiance

    Sans transparence, pas de confiance

    Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »
  • Journal n° 657

  • Dossiers Pédagogiques