Développement

Rumonge : 325 jeunes vulnérables engagés dans la réhabilitation des infrastructures

Ce sont des jeunes vulnérables issus des groupes marginalisés affectés par les crises multiples de ces derniers temps au Burundi qui ont été ciblés pour participer à la réhabilitation des infrastructures socio- économiques via le système HIMO (haute intensité de main d’œuvre)

Ce sont au total 900 jeunes femmes et jeunes hommes  répartis dans 9 zones dans les provinces de Bujumbura- Mairie, Rumonge et Makamba qui sont engagés dans les activités  productives  en vue de renforcer  le relèvement économique local et la réhabilitation des infrastructures  socio-économiques via le système HIMO (haute intensité de main d’œuvre), a indiqué Cyriaque Ndayisenga, chef du projet au PNUD.

Le coordinateur du projet est en train de sensibiliser les jeunes vulnérables à s’associer en coopératives afin de renforcer la résilience face à la pauvreté

Ces mêmes jeunes bénéficient  également d’un soutien pour démarrer de petites entreprises-coopératives dans leurs communautés d’origine selon la même source.

Ce sont surtout les jeunes hommes et femmes les plus menacés et les membres des groupes marginalisés dans les communautés  affectées  par les crises multiples  qui ont eu lieu ces derniers temps au Burundi.

« 325 jeunes  encadrés par le Coped »

En province de Rumonge, ces jeunes femmes et hommes sont au nombre de 325 au total et sont répartis comme suit : 115 en commune de Bugarama, 105 en commune de Muhuta et 105 en commune de Rumonge.

Ces jeunes  femmes et hommes de la province de Rumonge  sont encadrés par le Conseil pour l’Education et le Développement (COPED) qui est le  partenaire de mise en oeuvre de ce projet selon la même source.

Ces jeunes exécutent des travaux  de réhabilitation des infrastructures sociales  comme les pistes d’accès et de construction des infrastructures  comme les routes provinciales et des bureaux administratifs.

Ces jeunes sont en train de construire le bureau de la Zone Kizuka en commune de Rumonge, a-t-on appris de Louis Kamwenubusa, chef de zone Kizuka qui, au passage, salue le travail abattu par ces jeunes vulnérables dans sa zone et demande que d’autres nouveaux jeunes vulnérables de sa zone  soient identifiés  pour bénéficier de l’encadrement de ce projet.

23 coopératives déjà mises en place

Selon une source proche du COPED qui est un partenaire d’exécution de ce projet dans la province de Rumonge, 23 coopératives de ces jeunes gens vulnérables ont été déjà mises en place.

Ce sont des coopératives d’élevage, de transformation agro-alimentaire, des coopératives de commerce et des coopératives agricoles.

Anitha Nishimwe, une des femmes vulnérables encadrées par ce projet salue ce projet qui a fait que les jeunes puissent combattre la pauvreté.

Elle indique qu’elle et les autres femmes ont déjà mis en place une coopérative de commercialisation de l’huile de palme.

Elle indique pouvoir gagner sa vie sans problème, mais demande au PNUD  de rester à leurs côtés pour les encadrer.

Le PNUD verse de l’argent à ces jeunes vulnérables chaque deux semaines et une autre somme a été économisée et leur sera versé à la fin du  projet.

Pour la pérennisation des activités de ce projet, ces jeunes vulnérables sont en train de se regrouper en associations  ou en coopératives, indique un cadre  du COPED qui encadre ces jeunes.

Signalons que ce projet a débuté au mois de septembre 2017 et compte se clôturer au fin mars 2018.

A propos de l'auteur

Felix Nzorubonanya.

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Menace évidente ?

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Selon les récentes statistiques du Recensement Général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage de 2024, Bujumbura est la ville la plus peuplée avec 3 353 555 habitants, suivie de Gitega avec 2 118 551 habitants, respectivement capitales économique et politique du pays. Cette croissance démographique, observée d’année en année, est inégalement répartie : une grande partie de la population vit désormais dans les quartiers périphériques. Certains y voient une aubaine, notamment en ce qui concerne la disponibilité de la main-d’œuvre. D’autres, en revanche, perçoivent cette situation comme une menace évidente. Une ville surpeuplée, si elle n’est pas bien urbanisée, peut en effet devenir victime de graves problèmes environnementaux.

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