7 personnes sont mortes dévorées et 9 autres ont été blessées par des hippopotames au cours de cette année. La population demande une protection de la part des services en charge de l’environnement. Les écologistes estiment que les hippopotames sont à l’offensive puisque leur habitat est menacé
La dernière victime est un jeune homme de la colline de Gatete en commune de Rumonge. Il est décédé des suites des blessures infligées par un pachyderme au port de pêche de Busambi. Son pirogue a été percutée par un hippopotame vers 4 heures du matin. Le corps de ce jeune homme a été découvert le lendemain matin, indiquent les sources sur place.
Les pêcheurs apprendront par après que l’hippopotame avait mis bas à cet endroit. Donc, il aurait agi ainsi pour protéger ses petits. Les colonies des hippopotames sont hyper protégées pour éviter des envahisseurs. Le pêcheur qui était avec la victime dans cette pirogue a survécu de justesse. Il a pu joindre les rives du lac Tanganyika par la nage.

Hippopotames dans le lac Tanganyika
Un hippopotame errant sème la terreur
A la sous colline Kiyonza, colline Rutumo zone Minago, un hippopotame qui vit dans une marée a déjà fait deux morts et des blessés. La population vit dans une peur diffuse, car cette marée d’eau se trouve près des habitations.
B.P, un habitant de cette localité indique que cette marée est surgit avec la montée des du lac Tanganyika. Dès lors, un hippopotame errant se réfugie dans cette marée d’eau.
Il est tellement agressif qu’il a déjà tué deux personnes et en a blessé deux autres. Notre interlocuteur demande aux autorités d’ordonner pour que cet hippopotame enragé soit abattu pour sauver des vies humaines.
M.A, une mère de 4 enfants ne sait plus à quel saint se vouer. Personne ne s’approche de cette marée au risque d’être dévoré par cet hippopotame. Dans ces conditions, la population a du mal à s’approvisionner en eau potable. Elle demande que cet hippopotame réinsérer dans son biotope.
Consolateur Nitunga, gouverneur de la province de Rumonge saisit les préoccupations et les inquiétudes de la population. Cependant, il demande plutôt à la population de sa province de respecter la zone tampon et de ne plus s’installer ou cultiver sur le littoral du lac Tanganyika.
M. Nitunga a indiqué qu’il est en contact avec les services chargés de la protection de l’environnement pour voir comment cet hippopotame peut être déplacé pour retourner dans son habitat initial qu’est le lac Tanganyika.
« Les hippopotames ne font que se défendre »
Melchior Munana, responsable de l’Office pour la Protection de l’Environnement (OBPE) en commune de Rumonge indique que souvent les hippopotames ne font que se défendre lorsqu’ils sont agressés par des riverains.
Leur habitat a été envahi par l’homme, la zone tampon n’est plus respectée. La pêche est souvent pratiquée illégalement dans les zones frayères. Ce qui met danger la vie de ces pêcheurs, car les hippopotames deviennent très agressifs pour protéger leurs petits, a-t-il martelé.
De plus l’hippopotame est un herbivore. Il est évident des champs de cultures installés dans la zone tampon sont souvent détruits. Il met en garde quiconque osera tuer un hippopotame. Il s’expose à des sanctions prévues par la loi.
Des campagnes de sensibilisation à l’endroit de la population riveraine du lac s’avèrent nécessaire en vue de préserver la biodiversité du lac Tanganyika.
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