Commerce

Rumonge : Fermeture des marchés informels

L’administrateur de la commune de Rumonge a procédé à la fermeture des marchés clandestins implantés dans certains quartiers dont la gestion échappe à la commune. Les résidents et commerçants indiquent que l’unique marché central de Rumonge ne peut plus desservir toute la ville et demande la construction d’un autre marché public

Les consommateurs se rabattent sur les marchés dits clandestins proches de chez eux pour s’approvisionner en produits alimentaires surtout.

   

L’administration communale de Rumonge a fermé tous les marchés informels appelés communément « Kasoko » en langue nationale se trouvant dans les quartiers de Birimba, Rukinga et Nkayamba. Pour cause, ces marchés ont été mis en place par des particuliers et leur gestion échappe à la commune. Ce sont des particuliers qui ont libéré leurs parcelles pour y installer des marchés afin de collecter illégalement des taxes. Or, seule la commune a les prérogatives de percevoir les taxes, fait remarquer Jérémie Bizimana, administrateur de la commune Rumonge.

Seuls trois marchés sont opérationnels 

Les marchés qui sont ouverts au public sont le marché central de Rumonge, le marché dit « Rwagura Market » appartenant à un opérateur économique et le petit marché qui se tient le soir dans le quartier Swahili appelé communément « Soko Porona », a indiqué l’administrateur communal de Rumonge. La gestion de ces marchés est assurée par la commune, a martelé Jérémie Bizimana.

Il argue que ces marchés ne disposent même pas d’infrastructures de base comme les latrines, l’eau potable ou les stands. D’où leur fermeture d’autant plus que les propriétaires n’ont pas préalablement demandé une autorisation d’ouverture.  

« Le marché central est saturé »

Les commerçants rencontrés à Rumonge indiquent que le marché central est pour le moment saturé. Sa construction remonte à 1990 et il n’est plus à mesure d’accueillir tous les commerçants qui veulent y exercer.

N.A, une consommatrice rencontrée dans la ville de Rumonge indique que les consommateurs se rabattent sur les marchés dits clandestins proches de chez eux pour s’approvisionner en produits alimentaires surtout.

Elle indique qu’elle habite à 3 km du marché central de Rumonge et que par conséquent il lui est difficile de parcourir cette distance pour acheter des tomates, des aubergines ou du poisson alors qu’à quelques mètres de chez lui il y a un petit marché.

Elle demande qu’un autre marché public puisse être construit pour desservir tous les quartiers de cette ville.

M.P, un autre consommateur demande que les marchés clandestins soient maintenus, mais qu’ils soient placés sous la gestion de la commune afin de faciliter la tâche aux personnes qui habitent loin du marché central de Rumonge.

La fermeture des marchés clandestins intervient deux semaines après la descente effectuée par le Premier Ministre en province de Rumonge. Il s’agit de la mise en application des recommandations issues de la réunion qu’il a tenue avec les administratifs de ladite localité. Le patron de la primature avait notamment instruit les autorités provinciales de promouvoir les pratiques de la bonne gouvernance en combattant l’anarchie,  et l’impunité qui ont pris pion sur la rue.

Mots-clés :
A propos de l'auteur

Journal Burundi Eco.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.



éditorial

Sans transparence, pas de confiance

Sans transparence, pas de confiance

Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 657

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook


  • éditorial

    Sans transparence, pas de confiance

    Sans transparence, pas de confiance

    Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »
  • Journal n° 657

  • Dossiers Pédagogiques