Les membres de la Coopérative de Transport sur le lac Tanganyika « Cotralacta » en sigle accuse la direction du port de Rumonge de s’ingérer dans leurs activités quotidiennes jusqu’à percevoir les frais de transport de leurs client. La direction du port de Rumonge demande à cette coopérative de respecter la loi en matière de navigation maritime et de ne pas se comporter en commissionnaire
Les membres de «Cotralacta» accusent la responsable du port de Rumonge de s’ingérer dans les activités quotidiennes de leur association jusqu’à percevoir les frais de transport de leurs clients. Pourtant, ils sont propriétaires des bateaux et des pirogues qui assurent le transport des biens et des personnes sur le lac Tanganyika.
Le responsable de cette coopérative indique que celle-ci a pour mission de promouvoir le transport des biens et des personnes sur le lac Tanganyika afin d’appuyer les efforts du gouvernement dans le secteur du transport lacustre.
Il demande à la direction générale de l’Autorité Maritime, Portuaire et Ferroviaire de mettre en place des lois qui régissent la navigation maritime et de les vulgariser pour l’intérêt de tous. Il suggère qu’il y ait une bonne collaboration entre la direction du port de Rumonge et la coopérative.
Les membres de Cotralacta doivent cesser de se comporter comme des commissionnaires
Agrippine Nduwimana, directrice du port de Rumonge demande aux membres de cette coopérative de respecter la loi et de cesser de se comporter comme de commissionnaires.
Elle indique qu’auparavant une situation d’anarchie régnait dans le secteur du transport à travers le lac Tanganyika sur la fixation des tarifs qui étaient variables d’un moment à l’autre. La responsable du port de Rumonge informe que les tarifs de transport ont été fixés en collaboration avec les propriétaires des bateaux et des pirogues qui assurent le transport des biens et des personnes sur le lac Tanganyika et que ces tarifs sont affichés au bureau du port de Rumonge.
Elle affirme que la direction du port de Rumonge collecte les frais de transport et prélève 5% comme frais d’embarquement. Ce montant est versé à l’OBR et le reste est remis aux propriétaires des bateaux.
Cela a été décidé pour mettre plus d’ordre dans le transport lacustre car, avant, il y avait des commissionnaires qui désorientaient les voyageurs. Cela nous permet de contrôler le mouvement et l’identité des personnes qui passent par ce port.
Elle souligne surtout que cette coopérative a un problème de leadership, car les membres de cette coopérative se disputent sa direction.
« Vulgariser les lois sur la navigation maritime »
Les voyageurs que nous avons rencontrés au port de Rumonge demandent à la direction générale de l’Autorité Maritime, Portuaire et Ferroviaire de mettre en place des lois qui régissent le transport sur le lac Tanganyika et de les vulgariser à l’endroit de la population.
B.A, un des voyageurs qui s’apprêtait à voyager vers la Tanzanie indique que la promotion du transport lacustre incombe en premier lieu à la direction générale de l’Autorité Maritime, Portuaire et Ferroviaire.
Il indique que ce malentendu désoriente les voyageurs qui passent par ce port au moment où le nombre de voyageurs ne cesse d’augmenter.
Certaines personnes demandent qu’il y ait promotion du transport lacustre surtout qu’il y a des moments où les axes routiers ne passent pas suite à des éboulements de terrain ou d’autres facteurs.
Le transport via le lac Tanganyika reste moins développé selon les mêmes sources et qui demandent aux opérateurs économiques d’investir davantage dans ce secteur.
Signalons qu’au moment où nous mettons sous presse, le gouverneur de la province de Rumonge vient de suspendre temporairement les activités de la Coopérative de Transport sur le lac Tanganyika (Cotralacta).
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