Editorial

Savourons avec modération les fêtes de fin d’année

Les fêtes de fin d’année toquent à la porte. Cependant, elles vont et reviennent d’année en année. Cela depuis des milliers d’années. Leur fin n’est pas pour demain et l’ambiance change avec le temps et l’évolution du monde. Les situations vécues dans de telles périodes inquiètent plus d’un. Spéculations et inflation occasionnant la flambée des prix sur le marché ainsi que les prestiges des consommateurs poussant à des dépenses supplémentaires déstabilisent les ménages.

Rédacteur en chef adjoint

Pour faciliter les festivités haut en couleurs occasionnant certains malheurs de fin d’année dans les ménages, les employeurs n’hésitent pas à payer les salaires même avant l’échéance.  Certains prestigieux consommateurs se précipitent à faire des «shoppings» pour leurs enfants sans se soucier des prix ou sans faire les économies nécessaires pour un bon début d’année. Après les fêtes, ceux-ci se verront obligés de contracter des crédits ou des découverts bancaires pour joindre les deux bouts du mois.

D’autres prestigieux consommateurs ne songent qu’au menu du jour. Ce qui incite les spéculateurs à doubler voire tripler le prix des produits de première nécessité comme la viande, le riz…ou dissimuler la bière. Les signes précurseurs de cette situation sont déjà une réalité.

Les autorités habilitées sont conviées donc à redoubler de vigilance pour que les grossistes et les détaillants ne profitent pas de cette situation pour faire monter les prix. Qu’elles arrêtent des mesures pour traquer les spéculateurs !

Par ailleurs, le mal qui nous hante n’est pas la consommation excessive à la fin de l’année. Les administratifs annoncent via des communiqués que les cas de Covid-19, une pandémie qui décime depuis deux années un nombre important de personnes, ne cessent d’augmenter. Heureusement que ces administratifs ne manquent pas de rappeler la population à l’ordre et au respect des mesures barrières.

La prudence doit donc être toujours de rigueur. Cela avant qu’il ne soit trop tard. Ne soyons pas distraits par ces avatars. Montons la garde du sommet à la base !

Joyeux Noël et Meilleurs vœux pour l’an 2022.

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A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

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  • éditorial

    Sans transparence, pas de confiance

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    Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »
  • Journal n° 657

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