Société

Semaine Saint Valentin – Amour vrai : aimer jusqu’à mourir

La célébration des mariages secrets a valu la mort à Valentin de Terni, un prêtre martyrisé sous l’empire romain au troisième siècle après Jésus-Christ. Canonisé et déclaré Saint patron des amoureux, à Saint Valentin fût dédiée la journée du 14 février estimée comme une journée de la fête des amoureux. A cette occasion, Amand Kana, Père au Foyer de Charité de Bujumbura donne la lumière sur l’origine de cette journée et le comportement à prendre en pareil cas.

Amand Kana, Père au Foyer de Charité de Bujumbura : « Que les jeunes prennent l’engagement de rester chaste jusqu’au mariage ».

 

« Quand nous avons vu qu’ici les jeunes voire les personnes adultes célèbrent la fête de Saint Valentin non pas comme une fête d’un Saint, mais plutôt en faisant de cette journée une journée de désordre, de dévergondage et de débauche, nous avons décidé de donner la lumière, même la formation sur ce Saint et sur pourquoi il a vécu et pourquoi il a donné sa vie », déclare Amand Kana, Père au Foyer de Charité de Bujumbura.

Il indique que c’est depuis 2009 qu’on a décidé d’organiser la semaine Saint Valentin.

Aujourd’hui, renchérit-il, nous en sommes à sa 15ème édition sous le thème : « L’amour dans la famille, c’est le fruit de l’Evangile ».

Du sacerdoce au patron des amoureux

Amand Kana, père du Foyer de Charité de Bujumbura rappelle que Valentin était évêque de Terni en Italie.

La particularité qui a rendu célèbre Valentin, explique-t-il, est le moment où l’empereur Claude II le Gothique de Rome a interdit le mariage des jeunes gens. Il voulait les enrôler pour la guerre.

« L’évêque Valentin de Terni a décidé d’accueillir et de préparer les jeunes filles et les jeunes garçons qui voulaient se marier. Il bénissait leur mariage dans la clandestinité », fait-il remarquer.

Ce qui lui a valu d’être tué par l’empereur en 273. C’est de là qu’il a été proclamé dans les années 490 par le Pape Gélase premier comme patron des personnes qui s’aiment d’un amour vrai, un amour qui aboutit à fonder un foyer.

De la chasteté pour vivre dans l’équilibre et la dignité

Amand Kana, Père au Foyer de Charité de Bujumbura indique qu’il est convaincu et que c’est vérifié que l’amour vrai est enseigné par Jésus Christ.

« Celui-ci a aimé les hommes jusqu’à donner sa vie pour eux. C’est lui qui nous parle, qui nous montre l’amour vrai et comment on peut aimer jusqu’à donner sa vie », renchérit-il avant de préciser que cette année a été dédiée à la famille.

Bien sûr, avec les autres semaines Saint Valentin, fait-il savoir, nous avons donné beaucoup de formations sur la connaissance de soi, sur la saine amitié, sur les fiançailles bien vécues, sur l’amour dans un couple, sur les piliers de l’amour dans le couple, sur la gestion de la sexualité…

Cela afin d’aboutir finalement à inviter les jeunes à prendre l’engagement de rester chaste jusqu’au mariage. « C’est cela qui justifie l’organisation de la semaine Saint Valentin. D’ailleurs, nous avons vu les fruits pour ceux qui ont fait cet engagement parce que c’est un engagement qui leur permet de vivre leur vie de jeunesse dans l’équilibre et la dignité », martèle-t-il.

Une semaine pour rallumer l’amour

Le patron du Foyer de Charité de Bujumbura informe que ce centre donne aux familles une formation.

Pour lui, quand les gens font un engagement, ils ont besoin d’une formation professionnelle permanente. Les familles ont besoin de se recycler en permanence.

« Ceux qui se sont aimés pour fonder un foyer ont besoin d’une formation permanente pour le renouvellement et le renforcement de leur amour », signale Père Amand Kana.

Il témoigne qu’il y a des choses qu’ils ignorent, qu’ils découvrent ou qu’ils connaissaient, mais qu’ils redécouvrent.

« L’amour qui est en train de s’affadir, qui se revigore, qui dégénère, se ravive de façon que la semaine Saint Valentin devient pour les jeunes et pour les couples un moment de renouvellement, un moment pour rallumer l’amour et pour reprendre ce qui est en train de se perdre, mais qui fait la valeur de leur personne et de leur famille », insiste-t-il.

Père Amand Kana déplore qu’il existe des commerçants qui ont voulu récupérer ce Saint pour faire leur business.

Et de s’interroger : « Qu’est-ce que les gens ne peuvent pas faire pour avoir de l’argent ? »

Même Jésus, conclut-il, ils l’ont vendu pour avoir de l’argent et, pourquoi pas Valentin. Donc, quand les gens aiment l’argent, ils peuvent profiter de n’importe quelle occasion ou de n’importe quelle personne pouvant leur offrir l’opportunité de faire leur business.

Mots-clés :
A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.



éditorial

Sans transparence, pas de confiance

Sans transparence, pas de confiance

Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 657

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook


  • éditorial

    Sans transparence, pas de confiance

    Sans transparence, pas de confiance

    Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »
  • Journal n° 657

  • Dossiers Pédagogiques