Commerce

Pénurie du carburant à Bujumbura

 

STATION KINGSTARL’essence devient de plus en plus rare. De longues files d’attente s’observent devant les stations-services de Bujumbura. Les véhicules sont servis suivant l’ordre d’arrivée. Seuls le gasoil est disponible. Les automobilistes se demandent les raisons de cette carence.

 

A la station Kobil située au boulevard de l’Uprona devant l’entreprise de télécommunication Econet Leo, on ne trouve pas d’essence, seul le Gasoil est servi. Les chauffeurs y jettent un coup d’œil et continuent leur chemin.Une différence de taille à la station InterPétrol située au centre-ville devant la place de l’indépendance. Là-bas, une longue file de véhicules est en attente. Les pompistes sont sous la pression des clients. Les conducteurs des voitures se lamentent du retard qu’ils enregistrent par rapport au programme qu’ils devraient exécuter pendant la journée.

 

A la station King star situé au quartier Bwiza sur le Boulevard du Peuple Murundi, la situation est la même. Un grand nombre de véhicules attendent d’être servis. Là-bas, d’autres spéculateurs serrés l’un contre l’autre sur une ligne, des bidons à la main, réclament l’essence. Les pompistes sont désorientés et peinent à trouver qui servir le premier. Les clients s’accrochent sur leurs uniformes. Les policiers sur place essaient de tempérer la situation. Tous les propriétaires de véhicules trouvés sur ces différentes stations se demandent pourquoi cette pénurie.

 

Le carburant ne fait pas défaut dans les silos d’entreposage de Gitega

 

Daniel Mpitabakana, directeur carburant au ministère de l’Energie et des Mines contacté par la radio Isanganiro affirme qu’il n’y a pas carence d’essence au Burundi. Il explique que les silos d’entreposage du carburant de Gitega situé àTankoma sont pleins de carburant. M.Mpitabakana ne comprend pas les stations qui ne servent pas l’essence et y voit une forme de spéculation de la part des propriétaires de ces stations.

A propos de l'auteur

Bonith Bigirindavyi.

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éditorial

Sans transparence, pas de confiance

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Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »

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