Société

Tous contre la manipulation des jeunes

Francince Muyumba au micro

« Sans stratégies de promotion de l’entrepreneuriat, de réduction de chômage chez les jeunes, la manipulation restera permanente. Les jeunes au chômage sont très manipulables », précise Francine Muyumba, présidente de l’Union Panafricaine des Jeunes, lors d’une conférence tenue ce jeudi 23 juin à Bujumbura sous le thème : « Le rôle de la jeunesse dans la cohésion sociale et la sécurité communautaire ».

«  Une nation mise en cause par sa population est privée de la possibilité de se développer, de créer de l’emploi, d’éduquer la jeunesse, de protéger l’environnement, de lutter contre la pauvreté et de réduire les risques de catastrophes », précise Mme Muyumba. Elle invite les autorités du pays à prévenir les conflits et à user de la tolérance et de la non-violence dans la résolution des conflits et la consolidation de la paix. Et aux jeunes, elle leur à demandé d’être des artisans de demain pour un avenir meilleur. Pour elle, l’implication de la jeunesse dans le processus de paix est incontournable parce qu’elle est en même temps acteur et victime. Ce sont les jeunes qui sont manipulés dans tous les coins par les politiciens véreux ou une société civile fanatisée. La présidente de l’Union Panafricaine des Jeunes indique que l’Afrique est entrain de traverser des moments difficiles. « Il y a des associations des jeunes qui se créent partout en Afrique avec pour objectif : la déstabilisation. Je ne passe pas sous silence le droit de revendiquer. Ce que je condamne c’est revendiquer sans patriotisme. A mon humble avis, c’est d’abord la patrie avant le parti », renchérit-elle. Elle demande aux autorités burundaises de définir des stratégies de développement de la jeunesse pour mettre fin aux conflits.

Jeunes invités

Chanel Ntiranyibagira qui a participé à cette réunion accuse l’école africaine de dispenser une formation plus théorique que pratique. D’où les jeunes souffrent d’un problème de création d’emplois. Pour lui, la pratique devrait être privilégiée pour ouvrir les jeunes à l’esprit entrepreneurial. Une autre inquiétude concernant le sous-emploi des jeunes a été soulevée par Bafuri, un autre participant à cette réunion. Il demande qu’il y ait des documents accordant la libre circulation des personnes à la recherche de l’emploi dans la sous région et sur tout le continent africain par extension. Cette intervention a été motivée par son refoulement de la Tanzanie alors qu’il avait déjà eu un emploi, a-t-il déclaré.

A propos de l'auteur

Bonith Bigirindavyi.

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éditorial

Sans transparence, pas de confiance

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Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »

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