Sous le thème « La promotion de l’industrie au Burundi durant la période de la 3ème décennie du développement industriel de l’Afrique et sa compétitivité dans la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) », l’Association des Industriels du Burundi (AIB) organise du 20 au 26 juin 2022 à Bujumbura, la Semaine de l’Industrialisation du Burundi. Cette dernière va regrouper le Salon Industriel, la Foire Made in Burundi et le Forum National du secteur privé et de l’industrie
En collaboration avec le ministère du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme, l’Association des Industriels du Burundi (AIB) organise la Semaine de l’Industrialisation du Burundi. Cette dernière est organisée sous le thème : « La promotion de l’industrie au Burundi durant la période de la 3ème décennie du développement industriel de l’Afrique et sa compétitivité dans la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) ».
Comme le précise Hon. Olivier Suguru, président de l’AIB, depuis 2018, ces évènements ont réussi à rassembler tous les professionnels de l’industrie burundaise avec ceux de la sous-région et du reste du monde afin d’échanger leurs expériences, d’explorer les opportunités d’investissements, de conclure des partenariats et de s’informer mutuellement les tendances de ce secteur.

Marie Chantal Nijimbere, la ministre en charge de l’industrie : « Le développement du secteur industriel nécessite la conjugaison des efforts de toutes les parties prenantes. Le rôle de tout un chacun est primordial ».
Toute une semaine avec un menu riche
Contrairement aux éditions antérieures qui ne duraient que 3 jours, celle-ci va durer toute une semaine (du 20 au 26 juin 2022) à Bujumbura. « Comme la plupart des participants aux éditions antérieures n’ont cessé de demander d’augmenter le nombre de jours, nous pensons que cette fois-ci ils seront satisfaits en plus de la présence parmi eux des exposants de plusieurs catégories », a précisé Hon. Olivier Suguru, président de l’AIB lors d’une conférence de presse animée conjointement avec Marie Chantal Nijimbere, la ministre en charge de l’industrie.
Cette semaine de l’industrialisation va regrouper le Salon Industriel, la Foire Made in Burundi et le Forum National du secteur privé et de l’industrie. Selon Hon. Suguru, cette semaine sera une occasion pour les industriels et à tous les autres exposants, de présenter leurs produits à un public élargi d’une part , de profiter de cette occasion pour nouer des relations d’affaires avec les différents opérateurs économiques et essayer d’apporter des solutions aux préoccupations des industries locales qui seront soulevées lors des séances de conférences-débats sur des thématiques essentiellement orientées vers l’industrialisation du Burundi et sa compétitivité dans la ZLECAF.
Malgré les avancées, les défis persistent
Selon Hon. Suguru, le secteur industriel est d’une grande importance économique de par sa contribution substantielle dans la production intérieure, la création de l’emploi, l’accroissement des revenus des ménages et la réduction de la pauvreté. Nonobstant, plusieurs défis hantent encore ce secteur au Burundi. Les conclusions du rapport sur la compétitivité industrielle au Burundi montrent que le développement durable du secteur manufacturier du Burundi dépend de la diversification des marchés d’écoulement des produits manufacturés. Avec l’entrée du Burundi dans la ZLECAf, la ministre en charge de l’industrie indique que le gouvernement se prépare pour que le pays ne soit pas seulement un marché d’écoulement, mais que les entreprises burundaises puissent exporter leurs produits. Ce secteur souffre également du manque des devises, et de l’insuffisance des infrastructures de base comme l’électricité et l’eau, etc.
Malgré tous ces défis, le secteur industriel burundais a fait un pas remarquable. Comme le précise Mme Nijimbere, le gouvernement a déjà réalisé pas mal d’activités pour faciliter ce secteur ce secteur, notamment l’amélioration du climat des affaires, le renforcement des capacités des agences de contrôle de la qualité, le renforcement du cadre légal et réglementaire, etc.
« Le développement du secteur industriel nécessite la conjugaison des efforts de toutes les parties prenantes. Le rôle de tout un chacun est primordial », a indiqué la ministre en charge de l’industrie.
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