Education

Vers la mise en place de l’Ecole Nationale de la Protection Civile

Pour promouvoir la protection civile, le Burundi envisage la mise en place d’une Ecole Nationale de la Protection Civile. Cela, pour former ceux qui souhaitent renforcer leurs compétences dans ce domaine. Les étudiants de cette école seront recrutés parmi les lauréats des établissements post-fondamentaux, les représentants de différents secteurs qui recevront une formation professionnelle, etc.

Les missions des sapeurs-pompiers varient en fonction de leurs activités. Parmi celles-ci, il y a l’intervention en cas de risque d’incendie.

Le Burundi est confronté à des catastrophes naturelles d’origine humaine telles que les incendies, les accidents de la circulation, les inondations, les vents violents, les glissements de terrain, etc. Tous ces événements ont des conséquences néfastes sur les communautés, l’environnement et les infrastructures. Dans le but d’assurer la sécurité des personnes et des biens, le Burundi prévoit la mise en place d’une Ecole Nationale de la Protection Civile à Maramvya dans la commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura.

Si rien ne change, cette école ouvrira ses portes en septembre 2025. Le ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage a déjà disponibilisé un terrain de cinq hectares à Maramvya pour la construction de ladite école. Un budget de 24 milliards de FBu est prévu pour boucler les travaux. De plus, l’Office Burundais de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction (OBUHA) a déjà réalisé des études sur ce projet, a indiqué Anicet Nibaruta, directeur général de la Protection Civile et président de la Plateforme nationale de prévention des risques et de gestion des Catastrophes à l’occasion de la journée mondiale des pompiers célébrée le 4 mai de chaque année.

La protection civile vise à prévenir les risques de toutes sortes, notamment en informant et en alertant les populations ainsi qu’en protégeant les personnes, les biens et l’environnement contre les accidents, les sinistres et les catastrophes grâce à la préparation et à la mise en œuvre des mesures et des moyens appropriés pour y parvenir.

Qui fréquentera cette école ?

Le ministère de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique a constitué une équipe d’experts en éducation chargée d’étudier le fonctionnement de cette école, les étudiants qui y seront admis et les diplômes qui y seront décernés, a indiqué Anicet Nibaruta.

Cette équipe a identifié trois catégories d’étudiants qui fréquenteront cette école en fonction de leur niveau d’études. Il s’agit notamment des lauréats des écoles post-fondamentales, des représentants des différents secteurs qui recevront une formation professionnelle et des universitaires poursuivant des études de master, a-t-il ajouté.

De plus, le décret présidentiel régissant le fonctionnement de l’école et les diplômes qui seront délivrés à ses lauréats est fin prêt.

 Missions des sapeurs-pompiers

Les sapeurs-pompiers sont formés pour faire face à divers risques et sont souvent sollicités dans des situations d’urgence. Ils travaillent en étroite collaboration avec d’autres intervenants tels que la police, les services de santé, les collectivités locales et les organismes de sécurité civile. Leur mission consiste à assurer la protection, le sauvetage et la lutte contre les incendies. En cas de risques, ils sont chargés de coordonner les secours et d’intervenir rapidement pour garantir la sécurité des personnes et des biens.

Selon Anicet Nibaruta, les sapeurs-pompiers ont différentes missions en fonction de leurs activités. Par exemple, certains sont chargés d’intervenir en cas d’incendie, d’autres interviennent en cas d’inondations, etc. Huit experts effectuent régulièrement des exercices liés aux interventions en cas de risques aquatiques. Ils peuvent intervenir jusqu’à une profondeur de 20 mètres. Cela au moment où dans d’autres pays les plongeurs les plus expérimentés peuvent descendre jusqu’à 40 mètres.

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Jonathan Nzoyibonera.

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