Commerce

Vers la redynamisation du commerce transfrontalier

Le Burundi s’engage à promouvoir le commerce transfrontalier pour faciliter ceux qui l’exercent. Ces derniers sont appelés à connaître et à respecter les lois qui les régissent pour que le commerce informel devienne formel, selon le compte rendu du conseil des ministres du 10 mai 2023.

Quand le commerce transfrontalier se fait dans le formel ceux qui l’exercent gagnent et le pays encaisse des recettes.

Le commerce transfrontalier est très important pour ceux qui l’exercent et pour tout le pays. Selon le compte rendu du conseil des ministres du 10 mai 2023, ce commerce offre diverses opportunités en économie. Il permet aux populations, à faibles revenus de se reconnecter au monde et d’accéder à des biens et services indispensables à la vie de leurs ménages.

Pour faciliter le commerce transfrontalier, il est prévu de supprimer les obstacles qui l’obstruent entre le Burundi et ses pays voisins. Ces obstacles sont entre autres la faiblesse des infrastructures, les nombreuses et lentes procédures aux frontières, la gestion des frontières… Cette stratégie est alignée à la vision Burundi 2025, et surtout au Plan National de Développement avec la vision « Un commerce transfrontalier florissant, dynamique, moteur d’exportations et d’inclusion sociale pour booster l’économie. »

 Le respect des lois sécurise le commerce transfrontalier

Dans une réunion tenue par l’Office Burundais de Recettes (OBR) le 25 avril 2023 à l’endroit des femmes qui exercent le commerce transfrontalier, le directeur du Collectif des Organisations de Base à Assise Communautaire (COBAC)Juma Nayigihugu a indiqué que les femmes qui exercent le commerce transfrontalier font face à beaucoup de défis dont la méconnaissance de la loi, le mauvais traitement au cours de leur travail, la commercialisation des marchandises interdites, etc.

Pour ce faire, les personnes qui exercent le commerce transfrontalier sont appelées à respecter les lois qui les régissent pour que le commerce informel devienne formel. Lorsqu’elles travaillent dans le formel, elles augmentent les revenus des ménages et travaillent surtout en toute sécurité et en toute tranquillité. Grâce aux taxes et impôts qu’elles paient, elles participent au développement du pays et l’Etat construit des hôpitaux, des routes, des écoles… dont les bienfaits retournent vers la population.

 Secours en cas de problème

Selon le directeur chargé de la communication à l’OBR Stany Ngendakumana cette structure est optimiste quant aux solutions à apporter aux problèmes de ces commerçantes. Il a fait savoir que des mécanismes pour leur protection ont été mis en place. Il s’agit d’un numéro vert 500 et d’un numéro de téléphone mobile 71450450.  En cas de problème, tout contribuable peut appeler ces numéros. En plus de cela, l’OBR a également installé les boîtes à suggestion à ses différents bureaux en vue de faciliter ses contribuables à donner leurs opinions en ce qui  ne les favorise pas.

Toute personne qui exerce le commerce transfrontalier dans l’informel doit abandonner  cette pratique en vue de se protéger contre les sanctions prévues par la loi à l’encontre de celui ou celle qui sera attrapé(e).

 

A propos de l'auteur

Jonathan Nzoyibonera.

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éditorial

Sans transparence, pas de confiance

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Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »

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