Développement

Vers la réfection des routes dans la municipalité de Bujumbura

Les nids de poule envahissent  progressivement certaines routes de la municipalité de Bujumbura. L’exemple emblématique est la  RN9  qui relie le rond point des Nations Unies au quartier Carama. Les usagers de ces routes demandent leur réhabilitation puisque les conséquences de leur défectuosité sont fâcheuses.  Le ministère en charge des infrastructures tranquillise qu’il compte réhabiliter sou peu les routes de la municipalité de Bujumbura      

Certaines routes  de la municipalité de Bujumbura sont dans un état de défectuosité inouïe.  On peut citer  à titre exemple la RN9. A partir du rond point des Nations jusqu’à Carama, cette route est dans état très critique. Il est difficile de savoir si cette route est macadamisée ou pas. Les nids de poule y ont érigé domicile. Il n’y a plus d’asphalte à plusieurs endroits. Et la situation s’est détériorée à tel point que certains conducteurs la surnomment la route impossible suite aux nids de poule qui la jonchent.  Et depuis presque deux semaines, on  y a mis des tous venants pour essayer de rendre cette route un peu praticable. Pour les chauffeurs de bus, il est quasiment impossible d’emprunter cette route quand on veut arriver à destination à temps.  Ils se sont décidés à prendre le Boulevard Mwambutsa,  à bifurquer par la chaussée Monseigneur Buconyori  et à rejoindre encore une fois la RN9 du côté de Mutakura parce que les véhicules paient les frais quand ils passent par Ngagara.  Et d’ajouter que ce nouveau trajet crée parfois des malentendus entre les chauffeurs et  les clients qui avaient l’habitude de prendre cette route pour arriver à l’avenue du 5 février communément appelée « Kurya Kanyoni ». 

Les nids de poule envahissent progressivement certaines routes de la municipalité de Bujumbura. L’exemple emblématique est la RN9 qui relie le rond point des Nations Unies au quartier Carama.

La RN7 et la RN3 ne sont pas épargnées  

De plus, la RN7 du côté de la zone Musaga  et la RN3 du côté de la zone Kanyosha  sont caractérisées de pas mal de nids de poule.   Avec cette défectuosité  alarmante de la voirie municipale, les conducteurs peinent à se céder le passage. Ce qui occasionne des accidents, car tout le monde veut se frayer un chemin. 

Les conducteurs demandent que ces routes soient réhabilitées pour que les dégâts soient limités. Ils indiquent que conduire sur ces routes est un casse-tête. De surcroît, les véhicules subissent. 

384 tonnes de bitume pour réhabiliter les routes en mairie de Bujumbura

Dans le cadre de la mise en œuvre du vaste programme du Gouvernement du Burundi de réhabiliter le réseau routier du Burundi dénommé « Zéro nids de poule », le ministère des Infrastructures, de l’Equipement et des Logements Sociaux a réceptionné le premier lot de 223 tonnes des 384 tonnes de bitume.  Déogratias Nsanganiyumwami, ministre ayant les infrastructures dans ses attributions  fait savoir qu’ après avoir réceptionné toutes les quantités d’asphalte commandées, le ministère va entamer la réhabilitation du réseau routier du Burundi en commençant par la capitale Bujumbura et les axes principales qui relient les villes de Gitega et Bujumbura. 

Selon toujours le ministre Nsanganiyumwami, le choix des axes principaux prioritaires pour la réhabilitation de la  RN1, de la RN2 et de la RN7 est motivé par le partage des charges des camions du trafic international depuis la frontière de  Kobero jusqu’à Bujumbura via Gitega, Mwaro ou Bugarama pour qu’il n’y ait pas d’axe surexploité.  S’agissant du linéaire que ce programme va couvrir, Nsanganiyumwami a fait savoir qu’il est difficile de le mesurer d’autant plus que les axes ne sont pas défectueux  de la même manière. Ce qui fait qu’il va se compter en termes de surface et non de longueur. Concernant les autres axes interprovinciaux, ils vont bénéficier du deuxième programme qui rentre dans la stratégie de mise en œuvre des travaux manuels courants de réhabilitation des réseaux routiers qui attend l’équipement en matériels déjà commandés dans les 23 milliards de FBu alloués au ministère pour la réhabilitation des réseaux routiers pour l’exercice 2021-2022.  Pour ce qui est des axes intercommunaux,  ils vont entrer dans le programme de la décentralisation des services. 

Notons que la mairie de Bujumbura était déjà à l’œuvre dans la réhabilitation des routes municipales.

Mots-clés :
A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.



éditorial

Sans transparence, pas de confiance

Sans transparence, pas de confiance

Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 657

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook


  • éditorial

    Sans transparence, pas de confiance

    Sans transparence, pas de confiance

    Dans une interview accordée au journal Burundi Eco, Albert G. Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour quatre pays africains, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC), l’Angola, le Burundi et São Tomé-et-Príncipe, en visite au Burundi à la mi-avril 2025, est revenu à plusieurs reprises sur un mot-clé : transparence. « Sans transparence, il ne peut pas y avoir de confiance », a-t-il affirmé. Selon lui, la transparence est essentielle à la mise en œuvre des visions claires formulées par le gouvernement pour conduire le pays vers un développement durable. Il rappelle d’ailleurs :« La transparence des données est fondamentale. »
  • Journal n° 657

  • Dossiers Pédagogiques