Agriculture

La production baisse pour la campagne café 2020-2021

Le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage donne l’Etat d’avancement des activités de la campagne café 2020-2021. Depuis le début de la campagne plusieurs réalisations ont été enregistrées mais elle affiche une baisse de la production

La campagne café 2020-2021 a connu une faible production du café cerise par rapport aux prévisions estimées à 136.792 tonnes. La quantité collectée au cours de cette campagne équivaut à 73.020,1915 tonnes, soit 53.37%.

La collecte  et le traitement du café cerise, le paiement des caféiculteurs…, le Ministre Déo Guide Rurema dresse le panorama de la filère café. Cependant, le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage fait état d’une faible production. Il annonce les raisons.

La campagne connaît une faible production

La campagne a connu une faible production du café cerise par rapport aux prévisions estimées à  136.792 tonnes. La quantité collectée au cours de cette campagne équivaut à 73.020,1915 tonnes, soit 53.37% alors qu’on s’attendait à une grande production de café», a indiqué Déo Guide Rurema, ministre en charge de l’agriculture. La baisse de la pluviométrie observée pendant la période où on s’attendait à une grande production de café est la principale cause de cette baisse selon le ministre.  Cela étant, la campagne précédente avait enregistré un taux de réalisation de 63,5%, c’est-à-dire que  sur une production prévisionnelle de 75 000 tonnes de café cerise prévues pour la campagne caféicole de 2019-2020, une quantité de plus de 47 000 tonnes avaient été collectées.

Le ministre indique également que  suite au retard dans le mûrissement, le  café cerise a été traité au niveau des ménages. Le café washed qui en résulte va être collecté et traité à l’instar du café fully washed au niveau des stations de dépulpages-lavage. Cependant, le café washed se trouvant  dans les ménages et aux stocks des commerçants doit être acheminé au niveau de l’ODECA au plutard le 15 septembre 2020.En dehors de ce délai, tout café washed se trouvant dans les ménages et dans les stocks en dehors des lieux reconnus sera considéré comme frauduleux et le détenteur sera sanctionné.

Des mesures prises pour éviter des irrégularités

Désormais l’autorisation pour les commerçants ou coopératives qui se croient capables d’acheter le café washed est attribuée par l’ODECA moyennant sous couvert de l’autorité administrative de la commune d’intervention. L’administration locale se chargera ensuite de communiquer les places ou lieux réservés pour l’achat du café washed ainsi que le calendrier des activités. Le prix par kilo du café washed est fixé à 1200 FBu.

Ainsi une quantité de café équivalent à 4.289,480 tonnes a été déjà vendue pour un montant de 11.211.923,5 USD.

Les coopératives ou commerçants éligibles vont acheminer dans l’usine de l’ODECA et vont  les acheminer dans son usine de Buterere. Cependant, ce café washed devra porter une identité validée par l’ODECA et un sous-couvert de l’autorité administrative. Au niveau de l’usine, le prix du café washed est fixé à 1350 FBu par kilo, y compris la taxe communale (1304 FBu pour le commerçant et 46 FBu pour la commune.

Ainsi une quantité de café équivalent à 4.289,480 tonnes a été déjà vendue pour un montant de 11.211.923,5 USD, mais aucune somme n’est encore rapatriée.  Pour la campagne précédente, 93% du montant provenant du café est déjà rapatrié. Le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage indique que ce retard est dû à la situation actuelle liée à la pandémie de coronavirus. Pour la campagne 2018-2019, le café a ramené 47. 506.943 USD.

A propos de l'auteur

Dona Fabiola Ruzagiriza.

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Une riposte à la hauteur des enjeux ?

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Les effets du phénomène climatique El Niño caractérisé par des températures anormalement élevées et de fortes intempéries sont déjà perceptibles. A fortiori, le gouvernement vient de déclarer l’urgence climatique et appelle à l’aide internationale pour atténuer l’impact du changement climatique. Le Burundi est en proie aux effets du changement climatique. Ces derniers se manifestent à travers les catastrophes naturelles dont les inondations, les pluies torrentielles, les vents violents ou la prolongation de la saison sèche selon les régions. Les catastrophes d’une forte intensité fragilisent d’une manière répétitive les habitations, les infrastructures socio-économiques et exposent la population à une précarité absolue

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