Agriculture

18 millions d’USD pour fertiliser la province Kirundo

Lors de la présentation du rapport-synthèse des réalisations du 1er semestre 2017, Déo Guide Rurema, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage à préciser que les régions désertiques seront irriguées pour faire face au phénomène récurrent d’insécurité alimentaire y observé surtout dans la province de Kirundo

Déo Guide Rurema, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage « La Banque Africaine pour le
Développement a accordé au gouvernement du Burundi à travers le ministère de l’Agriculture et
de l’Elevage un don de 18 millions USD pour fertiliser la province de Kirundo. »

Pour réhabiliter certaines localités de la province Kirundo qui enregistrent un déficit hydrique, M. Rurema fait savoir qu’une analyse profonde a été effectuée pour identifier les causes profondes du phénomène de l’insécurité alimentaire récurrente dans cette province. Heureusement, informe Rurema, dans notre démarche de recherche de ces causes, la Banque Africaine pour le Développement a accordé au gouvernement du Burundi à travers le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage un don de 18 millions USD. Il signale que le ministère de l’Agriculture va donc introduire de nouvelles techniques d’irrigation en utilisant l’eau des lacs du nord et ainsi créer un périmètre vert que ce soit pendant la saison sèche ou la saison de pluie .

«  Nous allons aussi faire des études pour mettre en place des systèmes de forage. Ceux-ci pourront être utilisés pour avoir de l’eau par pompage et comme ça faire face au problème de sécheresse », a souligné le ministre Rurema. Comme il l’a indiqué, la BAD a promis d’appuyer la province de Kirundo dans l’adduction d’eau potable. Donc nous allons capitaliser tous ces facteurs pour vulgariser les bonnes pratiques d’irrigation dans ces localités.

Signalons que le ministère compte réhabiliter les cultures disparues ou en voie de disparition dont l’ortie, la colocase, et les ignames.

A propos de l'auteur

Mathias Ntibarikure.

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Menace évidente ?

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Selon les récentes statistiques du Recensement Général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage de 2024, Bujumbura est la ville la plus peuplée avec 3 353 555 habitants, suivie de Gitega avec 2 118 551 habitants, respectivement capitales économique et politique du pays. Cette croissance démographique, observée d’année en année, est inégalement répartie : une grande partie de la population vit désormais dans les quartiers périphériques. Certains y voient une aubaine, notamment en ce qui concerne la disponibilité de la main-d’œuvre. D’autres, en revanche, perçoivent cette situation comme une menace évidente. Une ville surpeuplée, si elle n’est pas bien urbanisée, peut en effet devenir victime de graves problèmes environnementaux.

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