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Comment l’expansion de l’agriculture stimule la création d’emplois au Burundi?

L’agriculture contribue à hauteur de 39,6 % à notre Produit Intérieur Brut, assure 95 % de notre approvisionnement alimentaire et maintient des millions de personnes en vie.

« Si vous avez mangé aujourd’hui, remerciez un agriculteur.” Rien n’explique mieux la valeur de l’agriculture que ce vieil adage. Il met également en évidence le rôle que joue l’agriculture, depuis longtemps considéré comme pierre angulaire de notre économie, dans la création d’emplois.

L’agriculture contribue à hauteur de 39,6 % à notre Produit Intérieur Brut, assure 95 % de notre approvisionnement alimentaire et maintient des millions de personnes en vie. Cela en fait un puissant moteur de création d’emplois, de développement économique et de réduction de la pauvreté. L’agriculture offre des possibilités d’emploi vastes et durables, et, en donnant aux petits exploitants agricoles les moyens d’agir, nous pouvons continuer à libérer le potentiel du secteur pour lutter contre le chômage et stimuler la croissance économique.

Selon une étude réalisée en 2016 par les ONG Adisco et Reja, le taux de chômage des jeunes est de 55,2 % dans les zones rurales et de 65,4 % dans les zones urbaines. En termes d’âge, le chômage touche particulièrement les jeunes. Par ailleurs, selon l’Organisation Internationale du Travail et le Programme Mondial pour l’Agriculture et la sécurité alimentaire, 95 % de la population active est employée dans l’agriculture.

Renforcer les capacités des jeunes agripreneurs

Ces chiffres sont éloquents, le Burundi a une population jeune et désireuse de se lancer dans l’agro-industrie. Cependant, ils se heurtent souvent à d’importantes barrières à l’entrée, notamment un accès limité à des intrants agricoles de qualité (semences et engrais), à la formation, au capital et aux services de vulgarisation.

 L’agriculture offre des possibilités d’emploi vastes et durables

 

Ce sont ces lacunes que des organisations comme One Acre Fund s’efforcent de combler. One Acre Fund, connu localement sous le nom de Tubura, est une ONG œuvrant dans le domaine agricole qui fournit à plus de 291 000 petits exploitants agricoles du Burundi des services de financement et de formation agricole fondés sur les actifs afin de réduire la faim et la pauvreté.

La popularité de nos services a fait exploser la demande, ce qui nous a conduits à une expansion qui a créé des centaines d’emplois au cours des cinquante dernières années. Au cours des trois dernières années de nos 13 ans d’existence au Burundi, nous nous sommes étendus à deux nouvelles provinces et avons créé 426 nouveaux emplois, sans compter les milliers de nouveaux agriculteurs que nous touchons avec nos services, ce qui leur permet d’augmenter leurs revenus et d’améliorer leurs moyens de subsistance. Cette organisation opère aussi dans huit autres pays d’Afrique subsaharienne et sert à plus de 4 millions de petits exploitants.

Au cours de la saison agricole 25A qui va bientôt débuter, One Acre Fund – Tubura va étendre ses services dans la province de Karuzi, ce qui permettra d’augmenter le nombre d’agriculteurs servis et de créer plus de postes.

D’ici 2030, nous prévoyons d’atteindre directement un million d’agriculteurs, soutenus par près de 3 000 employés.

Création d’emplois durables

Avec des plans d’expansion pour les années à venir et pour servir davantage d’agriculteurs burundais, One Acre Fund – Tubura est particulièrement bien placée pour continuer à faciliter la création d’emplois dans le secteur agricole. Notre approche, qui met l’accent sur une productivité élevée tout en maintenant la résilience environnementale, favorise la création d’emplois durables pour les populations rurales vulnérables.

La Banque Africaine de Développement estime que la taille du secteur agricole et alimentaire africain atteindra 1 000 milliards de dollars d’ici à 2030. À ce jour, le gouvernement a fait un travail remarquable en mettant en place l’infrastructure nécessaire à l’expansion de l’agriculture grâce à des initiatives telles que le PAEEJ (Programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes) et les coopératives d’agriculteurs, qui constituent une porte d’entrée dans cet espace entrepreneurial.

 Avec des plans d’expansion pour les années à venir et pour servir davantage d’agriculteurs burundais, One Acre Fund – Tubura est particulièrement bien placée pour continuer à faciliter la création d’emplois dans le secteur agricole.

En outre, le gouvernement s’est efforcé de protéger les agriculteurs contre l’exploitation externe afin que l’agriculture devienne véritablement un catalyseur de la création d’emplois, en particulier pour les jeunes. À l’avenir, il doit mettre en place des programmes complets visant à équiper et à encourager les jeunes agripreneurs afin de pouvoir exploiter l’énergie et l’innovation de la jeunesse.

Catalyser la production et les marchés d’exportation

Le gouvernement doit renforcer la collaboration en matière de recherche avec les acteurs du secteur agricole afin d’optimiser la production agricole et d’accroître la base de connaissances. Cela permettrait de créer des emplois dans le secteur de la recherche et de stimuler le développement de nouvelles technologies et pratiques qui profiteraient à l’ensemble de l’industrie.

Avec une production accrue, le Burundi a le potentiel de produire suffisamment pour la consommation locale et l’exportation. Pour accéder aux marchés internationaux, le gouvernement peut investir dans le contrôle de la qualité et le développement des infrastructures et faciliter l’accès au marché. Cela permettrait de stimuler la croissance des entreprises agricoles orientées vers l’exportation, ouvrant ainsi la voie à des opportunités d’emploi tout en augmentant les recettes en devises.

En se concentrant sur ces stratégies et sur d’autres, on peut ouvrir la voie à un avenir économique plus prometteur pour nos populations rurales.

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Journal Burundi Eco.

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