Le chef-lieu de la zone Gatumba est de nouveau la cible des inondations. Une bonne partie de ce centre de négoce baigne dans les eaux. Petit à petit, l’endroit se transformer en îlot. Pour se déplacer à l’intérieur des quartiers, les habitants s’adaptent tant bien que mal à ce désastre. Ils se déplacent parfois en bateau pour rejoindre leurs ménages.

Benjamin Kuriyo, Directeur de publication
Au-delà du problème de mobilité, des milliers de personnes sont contraintes de fuir les ménages abdiquant les activités génératrices de revenus. Ce qui exacerbe la précarité des ménages. Du jour au lendemain les habitants se retrouvent dans l’incapacité de générer des revenus. La plupart d’entre eux vivent du petit commerce, la pêche et l’agriculture.
Les sinistres ont besoin d’une aide d’urgence pour atténuer les effets des inondations. En attendant la construction d’une digue protectrice pourvu qu’elle soit une solution durable, les habitants nécessitent des appuis pour initier des activités génératrices des revenus. Cela leur permettra de satisfaire aux besoins élémentarités au lieu de compter sur les aides humanitaires.
L’expérience a montré que les sinistrés des années antérieures ont pu réussir à tourner des petits commerces a travers la création de groupes communautaires appelés groupes de solidarité. Ces groupements constituent un outil efficace pour pallier aux problèmes récurrents liés à l’hygiène, la malnutrition, les violences basées sur le genre, entre autres. L’octroi d’un capital de démarrage aux groupements sous forme de prêts rotatifs porte des fruits. Les bénéficiaires ont réalisé des micro-projets agro-pastoraux, lit-on sur le site de l’Unicef.
C’est une initiative à encourager pour voler au secours des milliers de familles déplacées. Dans la plupart des cas, elles se rassemblent dans des sites de transit à la périphérie de la zone inondée. Il s’agit d’une perte financière énorme car les victimes des inondations sont obligées de tout reprendre à zéro.
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