Le Conseil National de la Communication (CNC) assure qu’il va revoir la qualité de la carte de presse et étudier les dossiers dans les plus brefs délais afin de produire les nouvelles cartes. Il appelle au professionnalisme et au traitement des informations vérifiées, tout en promettant d’effectuer des visites aux médias pour évaluer les conditions de travail des journalistes.
Amb. Espérance Ndayizeye, présidente du CNC : « Le CNC ne vous empêche pas de traiter des informations. Mais il vous rappelle de les traiter de manière professionnelle ».
« Le Conseil National de la Communication ne vous empêche pas de traiter des informations, que ce soit dans le pays ou à l’étranger, par exemple à l’Est de la RDC. Mais il vous rappelle de les traiter de manière professionnelle. Si c’est à l’étranger, demandez l’accréditation de ce pays », déclare Amb. Espérance Ndayizeye, présidente du CNC, avant d’inviter à ne pas recourir aux scoops.
Elle souligne que les rédacteurs en chef doivent préparer des questionnaires bien documentés pour les journalistes-reporters envoyés sur le terrain, afin de montrer à leurs sources que le sujet est maîtrisé. Et de rajouter : « Les animateurs des émissions doivent également maîtriser le sujet. Cela sans oublier qu’ils sont invités à animer des émissions dynamiques, à instaurer la confiance avec leurs sources d’information et à faire preuve de professionnalisme… ».
Amb. Ndayizeye insiste également sur l’importance pour chaque journaliste de porter sa carte de presse en tout temps.
Des cartes de presse qui suscitent des interrogations
Les journalistes déplorent qu’il se soit écoulé environ deux ans depuis leur demande de cartes de presse auprès du CNC, sans réponse. La qualité de ces cartes est également préoccupante.
La présidente du CNC tient à rassurer les journalistes. Elle précise que le CNC va bientôt changer de fournisseur pour ces cartes de presse. De plus, elle informe que les demandes en attente seront analysées dans les plus brefs délais afin de délivrer ces cartes professionnelles.
Elle poursuit : « Le CNC ne va pas à l’encontre de la législation. Sachez que pour obtenir une carte de presse, il y a des conditions à remplir. Conformément à l’article 7 de la loi sur la presse, le CNC délivre une carte professionnelle de presse à toute personne titulaire d’un diplôme de niveau baccalauréat au moins, délivré par une école ou un institut de formation en journalisme légalement reconnu, justifiant d’une expérience d’au moins six mois dans le secteur des médias, et dont l’activité principale consiste à collecter, traiter et transmettre les nouvelles, les informations et les opinions du public.
La carte professionnelle de presse peut également être attribuée à toute personne détentrice d’un diplôme de niveau baccalauréat au moins, couplé d’un stage de formation certifié dans un organe de presse, ou à toute personne ayant exercé de manière permanente pendant au moins deux années consécutives dans une agence ou un organe de presse écrite, audiovisuelle, électronique, ou tout autre métier assimilé ».
Quant à la carte passager (pour les stagiaires et les bénévoles), Amb. Ndayizeye indique qu’elle n’a pas encore été délivrée, mais que cela est prévu, en fonction de la durée du stage ou de l’engagement bénévole au sein du média.
La présidente du CNC conseille aux patrons de médias de veiller à ce que les journalistes travaillent dans de bonnes conditions, afin de garantir l’intégrité de l’information.
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