Développement

API : Un bilan du premier semestre de l’année budgétaire 2020-2021 satisfaisant

L’immatriculation des sociétés, la mise en application du Code des investissements par l’octroi aux entreprises des certificats d’éligibilité aux avantages et la promotion des exportations ; sont entre autres les réalisations de l’API au cours des 6 premiers mois. Cette période s’étend de juillet à décembre 2020

Vendredi 15 janvier 2021, Désiré Musharitse, directeur de l’Agence de Promotion de l’Investissement au Burundi (API) a animé une conférence de presse pour revenir sur les grandes réalisations qui ont marqué le premier semestre de l’année budgétaire 2020-2021. « Selon les statistiques relatives aux déclarations des créateurs d’entreprises, 2 586 sociétés ont été immatriculées avec une projection de 10 613 sociétés, au cours du semestre écoulé », a indiqué M. Musharitse.

Dans le cadre de la mise en application des dispositions du Code des investissements, l’API a octroyé 21 certificats d’éligibilité aux avantages du code des investissements correspondant à un capital prévisionnel de 343 966 281 085 FBu avec une projection de 3 433 emplois. Parmi ces 21 projets, 7 sont des industries de transformation, 3 sont du secteur énergie et mines et 3 autres sont du secteur du transport. Par ailleurs, trois projets sont d’origine étrangère.

Dans le cadre de la promotion des investissements, l’API a été partenaire de l’Association des Industriels du Burundi (AIB) dans l’organisation de la 3ème édition du salon industriel sous le thème « Industrie, facteur incontournable de développement économique ».

Désiré Musharitse, directeur de l’Agence de Promotion de l’Investissements au Burundi (API).

Octroi des certificats temporaires

L’API a effectué des visites de terrain pour vérifier si les entreprises ont respecté leurs engagements et pour faciliter le travail de traitement des demandes de certificat temporaire de conformité. Au cours du premier trimestre (juillet-août-septembre), l’API a délivré 24 certificats temporaires de conformité aux engagements dans le cadre du code des investissements aux entreprises qui l’ont demandé. Ces dernières ont déjà investi 196 506 555 546 FBu par rapport au montant prévisionnel de 153 534 582 436 FBu, soit près de 128%. Sur 1 459 emplois prévus, 1 317 emplois ont été déjà créés, soit 90,27%.

Au second trimestre, l’API a délivré 28 certificats temporaires de conformité aux engagements dans le cadre du code des investissements. On a déjà investi 196 890 986 020 FBu par rapport au montant prévisionnel de 285 068 813 939 FBu, soit 69,07%. Sur 2 038 emplois prévus, 1489 emplois ont été déjà créés ; soit 73,06%.

Promotion des exportations

Sur le chapitre de la promotion des exportations, l’API, en partenariat avec le ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, a organisé un salon de l’emballage à Bujumbura sous le thème « Emballage adéquat : opportunité d’affaire, conformité aux normes d’exportation et de l’environnement ».

Et, dans le but de promouvoir les exportations des produits agricoles, l’API a réuni les intervenants dans le secteur horticole pour échanger sur l’idée de créer une plateforme de professionnels chargés d’appuyer les agriculteurs en vue de promouvoir les exportations des produits horticoles. Il sied de rappeler que le secteur horticole est confronté à plusieurs défis liés surtout à la non-conformité aux exigences du marché à l’export.

Au niveau africain, la promotion des investissements au Burundi est au bas de l’échelle

En septembre 2020, le cabinet Deloitte et l’Africa CEO ont publié la deuxième édition d’Africa CEOs Survey. Dans ce document, on a classé les pays africains les plus attractifs pour les investissements. Le Burundi occupe la dernière position parmi 50 pays considérés. A ce sujet le président de l’API estime que c’est un document biaisé. « Ce rapport est lié au contexte politique antérieur qui est né avec la crise de 2015 », précise M. Musharitse. Si on analyse les efforts fournis, ajoute-t-il, dans l’amélioration du climat des affaires, notamment dans l’amélioration des textes réglementaires, mais aussi dans la facilité des entreprises à travers les guichets uniques qui ont été mis en place par le gouvernement, le Burundi ne mérite pas cette place. Par ailleurs, parmi les certificats octroyés dans ces 6 derniers mois, il y en a qui ont été raflé par les investisseurs étrangers.

A propos de l'auteur

Gilbert Nkurunziza.

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