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One Acre Fund Tubura : Booster la nutrition et l’économie des ménages, une priorité

One Acre Fund Tubura vient de lancer la deuxième phase du projet de promotion du champignon. Les coopératives bénéficiaires de ce projet dans la province de Gitega s’émerveillent de la rentabilité de celui -ci.

Alice Inarukundo « Le projet de promotion du champignon n’est venu que pour améliorer nos conditions financières »

 

« En plus de tant d’autres projets mis en œuvre par Tubura ici chez nous, nous avons le privilège de bénéficier de ce projet de promotion du champignon », se réjouit Mme Alice Inarukundo, 53 ans. Selon ce membre de la coopérative Sangwe de la colline Kiremera, commune Giheta de la province de Gitega, la culture du champignon est bénéfique à bien des égards. « Le champignon est cultivé sur de petites surfaces et génère une grande production ainsi que des revenus importants en peu de temps », témoigne-t-elle.

À titre illustratif, elle nous a fait savoir que le semis pour la deuxième phase a commencé le 11 mars 2024 et a précisé que la première cueillette est prévue pour la fin du mois de mai et continuera jusqu’au mois d’août. « On peut récolter un ou deux kilos de champignons d’un seul coup dans une termitière, sachant que la récolte se fait deux ou trois fois par semaine pendant 3 mois », ajoute-t-elle.

Pour la première phase, cette coopérative a bénéficié d’un prêt de 4 850 000 FBu de la part de One Acre Fund Tubura pour le démarrage de ce projet. La production issue de cette phase a été de plus d’une tonne de champignons qui leur a permis de rembourser la totalité de ce prêt auprès de Tubura. L’argent restant leur a servi de capital pour la deuxième phase. Cette bénéficiaire ne doute pas qu’avec l’expérience de la phase précédente, la production de la deuxième phase sera meilleure.

Un projet plus que rentable

Pour nous faire comprendre la plus-value de la culture du champignon sur le plan financier, Inarukundo a procédé à une comparaison. Selon elle, 1 kg de maïs se vend actuellement à 1000 FBu sur le marché et à 1700 FBu auprès de l’Anagessa. En revanche, un seul kilo de champignon se vend à 5000 FBu. « Ce projet n’est venu que pour améliorer nos conditions financières », se réjouit Mme Inarukundo.

« Après qu’on m’ait expliqué les différents nutriments présents dans les champignons, je ne peux plus m’en passer. Je suis parmi les premiers acheteurs des champignons lors des ventes ici à la coopérative », fait savoir Magnifique Niyonzima, membre de la coopérative Sangwe, de la colline Bwoga, commune et province de Gitega. En plus d’être riche nutritionnellement, le champignon a une saveur exceptionnelle. « Mes enfants préfèrent le champignon à d’autres types de viandes », témoigne-t-elle.

Un marché d’écoulement garanti

Le marché d’écoulement constitue un grand défi pour tout producteur. Cependant, pour ces coopératives qui produisent des champignons avec le soutien de One Acre Fund Tubura, ce n’est plus un problème. Comme l’a témoigné Chartier Niyungeko du département des relations avec le gouvernement au sein de cette ONG, l’un des grands succès de ce projet concerne l’accès facile au marché d’écoulement. « Nous avons établi un partenariat avec la Société de Valorisation de l’Espace et de la Transformation (SOVERT) basée sur la colline de Kibimba, commune Giheta dans la province de Gitega. Cette société achète tout le surplus de champignons récoltés par ces coopératives soutenues par One Acre Fund Tubura », assure-t-il.

Le Directeur Gérant de cette société, Lambert Kubwimana, a invité les bénéficiaires à ne pas vendre toute leur production à SOVERT, mais plutôt à n’y vendre que le surplus et à consommer le reste pour améliorer leur santé et celle de leurs familles. L’administrateur de la commune de Giheta a également remercié One Acre Fund Tubura pour son apport si important dans l’amélioration des conditions de vie de la population de cette commune.

Signalons que One Acre Fund Tubura est une ONG agricole qui œuvre dans différents pays de l’Afrique de l’Est pour appuyer les agriculteurs qui disposent de petits lopins de terre. Elle offre un paquet de services comme la livraison des intrants agricoles à crédit et les formations avec l’objectif de booster les récoltes et les revenus. Elle œuvre au Burundi depuis 2012. Depuis 2023, nous servons plus de 200.000 ménages répartis dans cinq provinces, à savoir :  Muramvya, Gitega, Kayanza, Mwaro, Ngozi.

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Journal Burundi Eco.

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