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Après le sorgho blanc, une nouvelle ère chez la Brarudi avec l’orge cultivée au Burundi

Jusqu’alors importée de l’Europe, une part de l’orge, utilisée comme ingrédient sous sa forme germée communément appelé « Malt » dans le brassage de la bière, va être cultivée localement. Un gain pour cette société qui diminuera sa dépendance aux devises, mais aussi pour les agriculteurs profitant de revenus garantis et l’Etat grâce à des taxes additionnelles que vont générer cette nouvelle chaine de valeur.

 

Les recherches variétales sur la culture de cette céréale ont commencé il y a deux ans. Menées sous la collaboration entre la Brarudi, l’Institut des Sciences Agronomiques du Burundi-ISABU, l’Office National de Contrôle et de Certification de Semences-ONCCS et une maison européenne de consultance, ces recherches ont déjà abouti à l’homologation de deux variétés et des études continuent pour en trouver d’autres plus résistantes qui donneront des rendements importants (les premières données des recherches indiquent des rendements de +/- 3T/ha).

Tout comme le blé, l’orge est cultivée dans des régions de haute altitude (+1.700 m). La saison principale pour cette culture est la saison B (mars-juillet), mais elle peut également être cultivée en saison A (octobre-janvier).  Selon les prévisions de la Brarudi, la première production commerciale à base de l’orge produite au Burundi commence bientôt en mars 2023.

Une aubaine pour les agriculteurs

Pour la première année, 17 coopératives et 111 grands agriculteurs ont été identifiés pour développer la culture de l’orge. Et, à l’instar de la filière sorgho, la Brarudi compte s’investir dans l’introduction de cette nouvelle chaine de valeur :

– Les programmes d’essais de variétés de l’orge en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, l’ISABU, l’ONCCS, continueront ;

– un réseau de multiplicateurs des semences privés va être développé pour la fourniture des semences de bonne qualité.

– les agriculteurs seront accompagnés via les coopératives collinaires en ce qui est de l’octroi de semences de bonne qualité, le renforcement de capacités sur des techniques agricoles, l’organisation des saisons, etc.

Pour faciliter la tâche aux agriculteurs et s’aligner aux progrès technologiques, les agriculteurs seront progressivement initiés à l’usage des solutions numériques facilitant les paiements directs. Le recours à l’outil informatique leur permettra aussi de bénéficier des formations agricoles, ils pourront également gérer les stocks d’intrants ou suivre la météo.

 

Du côté des attentes du projet, Sacha Rwamibango, le responsable du développement des matières premières locales (Local Raw Material Development Manager) à la Brarudi, indique qu’un tel programme s’aligne bien avec le Plan National de Développement 2018-2027 et la volonté de BRARUDI de rendre sa chaine d’approvisionnement plus efficiente tout en contribuant au développement économique du pays.

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