Economie

Baisse des prix de certains produits de première nécessité

Depuis quelques temps, les prix de certaines denrées alimentaires baissent tandis que d’autres restent stables. Cela ressort du constat que Burundi Eco a fait sur le marche «Bujumbura City Market» dit Chez Sion et sur le marché de Ngagara II communément appelé Cotebu.

De ce tableau on déduit que les prix des denrées alimentaires ont soit gardé leur stabilité ( le riz tanzanien, huile Cooki et la viande) mais qu’une plus grande partie des produits vivriers connait une légère baisse de prix entre 100 et 500 FBu.

Comparaison des prix (en FBU/kg) appliqués entre avril et juillet au marché Bujumbura City Market. 

Produits alimentaires

Avril 2018

Juillet 2018

Pomme de terre

800

700

Riz tanzanien

3 000

3 000

Riz local

1800

1 600

Haricot jaune

1 600

1 500

Haricot Kinure

1 300

1 200

Oignon blanc

2 000

2 500

Oignon rouge

2 400

2 000

Farine de manioc(Kivunde)

1 600

1 300

Viande

7 500

7 500

Petits pois frais

3 500

2 500

Huile de palme(1,5l)

3 100

4 200

Huile Cooki

6 000

6 000

Les produits vivriers répondent favorablement à la loi de l’offre et la demande. Le prix de la pomme de terre par exemple affiche une baisse de 100 FBu par kilo alors que le riz local est passé de 1800 à 1600 FBu le kilo, soit une baisse de 200 FBu.  Le prix du haricot communément appelé Kinure connait aussi une légère baisse ( de 1.300FBu à 1.200 FBu par kilo) tout comme le petit pois ( de 3.500 FBu à 2.500 FBu par kilo) et la farine de manioc (passant de  1.600 FBu à 1 300 FBu par kilo).

Selon les vendeurs, le haricot et le petit pois connaissent une baisse des prix, car c’est la période de récolte dans les provinces où ces cultures sont les plus prisées.

Le manque d’huile de palme influence son prix sur le marché

La pomme de terre affiche une légère baisse du prix par rapport au mois d’avril en passant de 800 FBu à 700 FBu par kilo

Le prix de l’huile de palme a considérablement grimpé ces derniers mois. Pour cause, les vendeurs évoquent le remplacement des anciens palmiers à huile qui occasionne la rupture de l’approvisionnement en huile de palme en provenance de Rumonge.

«Ceux qui nous fournissaient de l’huile de palme viennent maintenant à compte-gouttes car ils disent que la production est maintenant faible. Cela influe beaucoup sur le prix. Par exemple, un bidon d’huile de palme qu’on achetait a 12.000 FBu il y a deux mois, revient aujourd’hui à 15.000 FBu», confie un commerçant de ce produit trouvé sur place.

A propos de l'auteur

Bonaparte Sengabo.

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