L’an 2025 a commencé le 1er janvier à minuit, marquant ainsi la fin de l’année 2024. Dans le temps et dans l’espace, les années se suivent et se ressemblent, sauf qu’un jour peut suffire pour marquer la différence entre ces périodes. Toutefois, plus les années passent, plus la société évolue de manière constante.
Mélance Maniragaba, rédacteur en chef adjoint.
Cependant, l’année dernière (2024), qui restera gravée dans nos mémoires, a été l’une des plus agitées, marquée par des temps difficiles, notamment sur le plan économique. La pénurie de devises a déséquilibré les échanges commerciaux, un véritable défi pour rétablir l’équilibre de la balance commerciale. L’inflation, quant à elle, n’a cessé de croître, et les prix des denrées de première nécessité ont augmenté. Ce qui a directement affecté la vie des ménages.
La pénurie de produits Brarudi, de sucre, de ciment, de carburant, ainsi que la rareté des intrants agricoles ont provoqué une spéculation organisée par des commerçants malintentionnés. Cela a conduit à la prise de mesures, mais leur efficacité n’a été que de courte durée. Le déficit des prévisions fiscales de l’Office Burundais des Recettes (OBR) demeure également gravé dans les mémoires. Bien d’autres points mériteraient d’être abordés, mais il serait impossible de tout inclure ici.
Malgré cela, faisons un point sur la fuite des cerveaux, notamment parmi le personnel universitaire et médical. Volontairement, certains ont abandonné leurs fonctions pour partir à la recherche d’une vie meilleure, espérant trouver un monde plus prometteur que le leur.
Nous ne pouvons pas tout ressusciter de ce passé récent, difficilement oubliable. Fixons désormais notre regard sur le nouvel an, qui devrait aller de pair avec l’évolution des technologies. L’année dure 365 jours, ou 366 jours, mais aujourd’hui, avec les progrès technologiques, le monde est devenu un petit village, et une journée semble s’étirer en secondes.
Afin que les mauvais souvenirs ne deviennent pas chroniques, il est essentiel de courir avec le temps et de s’adapter aux innovations liées aux technologies de l’information et de la communication, tout en restant attaché à nos racines. Cela, malgré la lenteur de la connexion Internet. C’est le vœu de l’équipe de Burundi Eco pour ses lecteurs, ses abonnés et tout un chacun.
Que l’an 2025 soit pour vous tous une année de paix, de prospérité, de succès et de réalisations, en adéquation avec les avancées technologiques. Que votre soutien à l’équipe de Burundi Eco reste intact. Et vous, chers collègues, ne perdez pas votre cohésion ni votre professionnalisme. Continuez à accomplir votre mission de former, d’éduquer, de divertir afin de satisfaire ceux qui vous suivent.
Beaux temps pour l’an 2025 !
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